Le papier

 

 


LE PAPIER
Février 2008

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RESULTATS DE L’ENQUETE POUR LA SOLIDARITE
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L’idée d’interroger la
communauté sur son implication dans des mouvements de solidarité est née d’un constat du pôle solidarité. Les différents groupes : SNC, Commission Partage, Réseau Chrétien Immigrés, Homme debout se sont posé des questions quand à l’intérêt de la communauté pour leurs actions. Ils se sont mis en cause sur leur façon de communiquer, se sont demandé si leurs préoccupations étaient aussi celles du CPHB puisque les recrutements étaient difficiles et les propositions, faites comme par le passé, ne recevaient plus le même écho. Le pôle Solidarité a voulu prendre la mesure actuelle de la sensibilité de la communauté à ces questions : or l’enquête confirme nettement l’implication de tous dans le domaine de la solidarité. C’est donc bien volontiers que nous vous donnons les tendances qui se dégagent de l’analyse des résultats.

- A la quasi unanimité, les cent cinquante personnes ayant répondu à l’enquête estiment que la communauté ne peut exister sans les groupes de solidarité. Cela va mieux en le disant ! Pour autant, tout le monde n’est pas prêt à s’engager tout de suite même si 44 % pensent pouvoir soutenir ces groupes d’une façon ou d’une autre.
13 % des membres de la communauté sont engagés sur place, chiffre qui peut finalement sembler assez peu élevé. Mais 46 % sont engagés ailleurs et 51 % pratiquent d’autres formes de solidarité. La solidarité est donc bien une priorité pour nous. Nous pouvons ajouter aussi les engagements poli-tiques ou syndicaux de 18 % des membres du CPHB. En tout, 58 % d’entre nous ont au moins un engagement : chiffre largement majoritaire ! Et nous ne comptons pas ceux qui s’occupent de leurs voisins de palier ou de leur famille…

- Autre point rassurant : les groupes sont connus. 56 % peuvent citer les quatre groupes du CPHB. Même si elle ne se manifeste pas toujours comme on le souhaiterait, la communauté est présente et attentive.

Ce qu’elle attend des groupes ? En priorité de l’information et des réflexions-débats. Il est vrai qu’à part les temps forts de l’Homme Debout, tous les deux ans, c’est un domaine que nous avions un peu déserté et sur lequel nous pourrions être à nouveau présents : c’est pourquoi nous reviendrons vers vous avec des propositions dans ce sens.

Merci donc à tous ceux qui ont accepté de répondre à ce questionnaire, nous permettant ainsi de savoir dans quelle direction avancer. Nous présentons des excuses aux deux ou trois personnes qui se sont senties « prises en otage » : peut-être au vu des résultats obtenus auront-elles perçu la pertinence de notre démarche.

Christine Barbey,
Chargée de Mission au
pôle Solidarité.


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LA PASTORALE DE L’ART


Le vendredi 1er février une cinquantaine de personnes sont venues discuter du point "Art et Foi" qui n'avait pas pu être abordé à l'AG du 12 janvier. On s'est d'abord remis en mémoire, ou on a découvert, les événements majeurs du Festival "À l'ombre du ciel" (art contemporain et foi aujourd'hui) de novembre à décembre derniers grâce à l'excellent film de Clément Gourand, qui couronne ce festival (DVD disponible, 12 €).
On aurait pu craindre que ne soient venus que les membres de la communauté intéressés par cette pastorale. Mais il est vite apparu qu'il s'agissait bien du prolongement de l'AG puisque le fort malaise que certains avaient alors exprimé, parfois de façon passionnée, voire violente, a pu être de nouveau au coeur de l'échange mais cette fois d'une façon plus apaisée et constructive. Très vite chacun s'est efforcé de dépasser l'opposition "entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre". On a même essayé de dépasser la question du plus ou moins de place occupée par cette pastorale. Certains ont dit en effet se sentir menacés dans leur activité au sein du CPHB craignant par exemple que les moyens accordés à l'accueil soient réduits au bénéfice de la pastorale de l'art (à ce propos il a été rappelé que la fameuse coupole de bois construite par Hugo Bonamin serait financée par la vente de trois de ses toiles). Sans minimiser les divisions, les conflits, on a reconnu que toute nouveauté désarçonne, qu'il fallait dépasser les questions de personnes et que le dialogue devait se poursuivre dans la confiance

Mais cette confiance a besoin de structures. Pour que la pastorale de l'art ne soit pas l'affaire d'un groupe, d'un clan, ni celle de Jacques, maintenant que toute la communauté peut juger sur pièces, il faut que ses enjeux, ses orientations, son évaluation soient définis par tous. Et il faut accepter que cela prenne un certain temps. À la demande de certains, Jacques a rappelé les choix qui avaient été faits (dans les AG de 2005, mais tout le monde ne s'en souvient pas) pour que l'art contemporain rencontre la foi qui se cherche aujourd'hui. D'abord choisir des expériences fortes, mais éloignées de ce qu'il peut y avoir d'élitiste dans l'art contemporain (en accueillant par exemple la chanson). Pour cela s'adresser à des artistes ouverts à la Communauté, ceux qui en font partie comme ceux du réseau de Jacques (certaines demandes ont abouti, d'autres ont échoué), car il est important d'être en accord avec la démarche des artistes en question, et donc d'avoir déjà avec eux un dialogue profond, afin d'éviter déboires et malentendus. Enfin chercher à accompagner les événements culturels locaux, c'est-à-dire parisiens, comme la Nuit blanche ou le 30ème anniversaire du Centre Pompidou qui doit être fêté au printemps prochain

Pour qu'il s'agisse d'une vraie pastorale (on a évoqué au passage celle qui est mise en place dans tout le diocèse de Paris), pour que cette rencontre avec l'art contemporain se fasse dans les meilleures conditions ou au moins dans de meilleures conditions qu'auparavant, il faut réfléchir à une pédagogie. En effet, rencontrer, agir, réfléchir avec des artistes est un privilège. Mais il faut veiller à ne pas dresser un mur invisible entre les "artistes" et les "non-artistes" ou avec ceux qu'on désigne du beau nom d'"amateurs". On a dit au cours de cette réunion, à plusieurs reprises, que si le professionnalisme est le fruit d'un apprentissage, s'il s'accompagne de la maîtrise de techniques, l'artiste professionnel n'a pas le monopole de la créativité, pas même dans le domaine profane. Nous avons aussi un autre privilège, celui d'avoir un "curé" qui est un artiste, mais là encore, tandis que nous nous efforçons de pratiquer la coresponsabilité dans une forme d'Église que nous pensons être l'avenir de l'Église, il nous faut veiller à ne pas lui redonner un certain pouvoir sous une autre forme.

La pastorale de l'art ne s'adresse pas qu'aux artistes, ni même aux seuls mélomanes, aux cinéphiles ou aux lecteurs de poésie, mais à tous les membres de la communauté. On a rappelé que croire aussi c'est lâcher prise, prendre des risques, s'exposer, douter et qu'ainsi tout chrétien, tout chercheur de Dieu, est en état de créativité permanente. La rencontre, l'accompagnement d'artistes contemporains ne peut qu'éclairer et renforcer cette créativité. C'est une chance pour notre communauté qu'il ne faudrait pas laisser passer. Certes il reste encore beaucoup de points à définir et clarifier, en particulier les liens avec la pastorale de l'accueil, mais nous le ferons tous ensemble, en confiance.
Jean Verrrier

Lors de la dernière assemblée générale de la communauté, le 12 décembre dernier, il a été décidé de former 2 groupes de travail, qui d’ici la prochaine assemblée d’avril, réfléchiront l’un sur les choix pastoraux du CPHB dans le monde et l’Eglise d’aujourd’hui, l’autre sur ses modes de fonctionnement.

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GROUPE1 : LE CPHB COMMUNAUTE D’EGLISE DANS LE PARIS D’AUJOURD’HUI
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Seize participants. Réunion animée où les thèmes suivants furent abordés (en vrac, en attendant un compte rendu plus construit) :
1- le CPHB et l’Eglise aujourd’hui, en particulier le virage marqué pris, ou tenté, par nombre de paroisses vers un retour « ostentatoire » à des formes de célébration et pourtant une meilleure acceptation par l’évêché post Lustiger, voire un encouragement à poursuivre la mission du CPHB. Contradiction ?
2- Le CPHB et le monde extérieur, le quartier, Paris, la France, l’étranger, le plus souvent indifférents au christianisme.
Place des migrants au CPHB.
Importance faite à l’accueil dans l’église, les concerts.
Action des groupes chômage, RCI, l’Homme debout, Art et Foi (qui sont l’expression d’une adaptation aux problèmes de notre temps).
3- Place des enfants qui sont de plus en plus nombreux. Place de leurs parents et autres adultes référents.
Rythmes de vie. Eclatement des familles.
4- Importance donnée aux laïcs et à la coresponsabilité à faire valoir dans une Eglise qui en a de plus en plus besoin (manque de prêtres) et sens de la « communauté ».
5- …
6- Trois réunions du groupe au 76 rue de la Verrerie :
- dimanche 17 février à 9h30
- jeudi 20 mars à 20h15 après la célébration du jeudi saint
- vendredi 11 avril à 20h

Des lectures nous sont proposées pour nourrir notre réflexion :
Claude Plettner : « Vers la disparition de l’Eglise en France ? »
Joseph Moingt : « Pour un humanisme évangélique » (Etudes oct 2007)
Groupe Paroles : « Pour une spiritualité du dialogue » (La Croix : 15/16/12/2007)
Jacques Mérienne : « Petite ecclésiologie du CPHB »
Et d’autres textes à recevoir.

Anne Bouvard


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GROUPE 2 ANIMATION DU CPHB

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A la suite de l’A.G., le groupe de travail a réuni 20 personnes. Il s’agit de contribuer à remettre à plat certains des objectifs de notre communauté et de ses modalités de fonctionnement.
Quatre prochaines réunions sont programmées pour pouvoir partager à toute la communauté, lors le l’A.G. du 17 mai, des réflexions et des propositions d’animation.
Avant d’examiner le «comment » de l’animation nous avons repérer les principaux buts assignés à l’animation du CPHB compte tenu des convictions et des engagements (textes de 2004) de notre communauté.

D’une manière générale il s’agit de faire vivre une communauté chrétienne, et de ne pas le faire n’importe comment. Les méthodes d’animation utilisées ne sont pas neutres ni accessoires, mais essentielles pour vivre la communauté dans l’esprit de l’Evangile et afin que cette manière de vivre soit à la fois témoignage et enrichissement pour ceux et celles qui la fréquentent.
L’animation vise d’abord la COORDINATION des «vitalités » qui sont heureusement nombreuses et passionnées et qui s’expriment à travers des personnes isolées ou des groupes.

L’animation doit donc REPERER les différentes personnes auxquelles l’on s’adresse en tenant compte de leur degré d’implication et de leurs attentes. Sans doute y-a-t-il du nouveau à ce sujet. Cela exige une animation orientée vers l’OUVERTURE et l’ACCUEIL

La tâche de COORDINATION confiée à l’animation est délicate mais nécessaire. Entre les groupes déjà existants et les nouveaux. Entre les personnes ayant des projets et celles qui seraient prêtes à suivre. Ou celles qui rechignent face à telle nouveauté. Il s’agit aussi d’HARMONISER les propositions d’activités pour que, tout en privilégiant la liberté et la créativité, l’ensemble des démarches corresponde à la «pastorale » proposée à la communauté. Egalement pour que le/les projets CPHB soient lisibles de l’extérieur, voire attirants, et fécondants.

D’une manière générale l’une des tâches de l’animation est de permettre à chacun et chacune, à des titres divers et selon les envies de se sentir IMPLIQUE par la vie de la communauté. Tout le monde ne fait pas tout. Mais chacun peut se sentir, directement ou indirectement, partie prenante des différentes activités. La CELEBRATION et l’INFORMATION sont des moyens importants de cette implication. Il y a divers degrés d’implication mais il afaut parfois en inventer d’autres pour tenir compte des appétits et des possibilités.

L’animation doit savoir SUSCITER des projets et des initiatives. Ceci implique qu’une ambiance de liberté et de responsabilité règne, et donc qu’elle soit entretenue.
Le plus délicat est sans doute, pour tout animateur, la tâche de DECISION. Qui décide ? Au nom de qui ? Mandaté par qui ? Qui décide de quoi ? Comment discerner ce qui relève du champ de responsabilité des animateurs ? Comment articuler l’exercice de l’autorité nécessaire et celui du pouvoir ? Comment s’exercent les ministères confiés aux prêtres et aux laïcs avec leur spécificité ?

Un travail de VEILLE et de PROSPECTIVE doit être engagé par l’animation. Il s’agit de prendre en compte les changements de société, ceux du quartier, comme ceux à prévoir dans l’Eglise de Paris demain.
Le groupe décide de retenir la question de «l’exercice du pouvoir et de l’autorité dans une communauté dont l’identité est en évolution », pour sa prochaine réunion.

(Pour tout renseignement Alexandra Negre ou
Guy Aurenche par l’intermédiaire du CPHB ou [email protected]

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OU EN SONT LES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE L’EGLISE ?
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TRAVAUX
La mise aux normes du réseau complet d'électricité de Saint Merry est achevée. La Ville a profité de cette mise aux normes pour faire pas mal d'améliorations tant pour l'éclairage (ce que chacun peut constater) que pour les finances (ampoules basse consommation). L'éclairage des bas côtés a pris du retard mais le résultat (clochettes en verre) donne une touche de gaieté à l'église. Il a été éprouvant pour l'accueil de subir un tel chantier sur 10 mois, mais cela en valait la peine, nous le verrons à l'usage. Les services de la Ville enchaînent avec la préparation de la restauration du porche de la rue St-Martin, et le ravalement du presbytère côté cour… mais on changera de mandat entre temps. Ces chantiers seront moins handicapants. La rénovation de la sono sera à notre charge, nous attendons une réponse du diocèse à qui nous avons demandé de l'aide.

COUPOLE
Voûte hémisphérique, ou engendrée par deux courbes se coupant. Le mot n’est employé que depuis l’invasion de l’architecture italienne au XVIº et XVIIº, cupola. Elle est le fruit de la rencontre d’une demande - améliorer l’acoustique à l’occasion de certains concerts, musique ancienne par exemple - et d’une envie de créer, à l’occasion du festival Art et Foi, une peinture « monumentale ». Elle est l’occasion de rencontrer un artiste à l’œuvre (Hugo Bonamin - www.bonamin.com). Elle ne sera pas hissée en permanence mais quelques semaines par an lorsqu’elle sera utile.

Jacques Mérienne

ATELIER « EGLISE HABITEE » (SUITE… )
- D’ici la fin du mois, les grandes affiches de couleurs - qui ont été revues après leur présentation à la communauté avant l’été - seront installées de part et d’autre de la porte qui mène au secrétariat. Les supports retenus seront équipés soit de présentoir pour de la documentation, soit de bloc de rangement : prospectus, programmes et tout ce qui se trouve actuellement dans les armoires derrière les claustras y seront rangés et disponibles pour être distribués. Ces grands panneaux délimiteront le nouvel espace Accueil. En effet, nous proposons que la table de l’Accueil soit désormais placée - non plus près des claustras où sera aménagé l’espace Recueillement - mais à l’entrée de la chapelle des expositions, côté secrétariat. La personne qui fait l’Accueil verrait ainsi entrer les passants par la rue St-Martin comme par l’entrée depuis la fontaine N. de Saint-Phalle.

- Un espace de recueillement sera aménagé derrière les claustras : le tapis a été déjà retiré. Les armoires pourront l’être quand elles auront été vidées. L’architecte qui travaille à la mise en place d’un velum a de très graves problèmes cardiaques (vous comprenez pourquoi nous ne lui mettons pas la pression !). Nous en attendons des nouvelles d’ici une quinzaine de jours si tout va bien.

- Le kakemono (grand bandeau vertical de 3m x 0,80) « Bienvenue à l’église Saint-Merry » est en cours de confection. Il devrait être placé pour Pâques aux 3 entrées de l’église. Il portera en guise de signature : Paroisse Saint-Merry - Centre Pastoral Halles Beaubourg.

- La commission Partage sera à l’honneur : le panneau actuellement sous verre à l’entrée de la chapelle des expositions présentera le soutien de la communauté à des réalisations dans des pays en voie de développement. Il devrait être réalisé prochainement.

Marie-Odile Barbier Bouvet
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ECHOS D’UNE VISITE PASTORALE
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Voilà, il est venu, il a observé...écouté…partagé… .Qui ? Patrick Chauvet, notre Vicaire Général qui a effectué une Visite Pastorale à la demande d’André Vingt-Trois auprès de la Paroisse Saint-Merry et du CPHB, sur la période du 14 mars 2007 au 15 Janvier 2008. Un tel événement suscite toujours au CPHB un certain émoi ! N’est-il pas plus prudent de se faire oublier par la hiérarchie ?

Si cette visite n’a pas été bien visible pour un certain nombre de membres de la Communauté, c’est parce que Patrick Chauvet n’a pu se rendre suffisamment disponible pour rencontrer tous les groupes qu’il aurait souhaité voir. Il nous a dit qu’il reviendrait… Pour autant, il a pu dialoguer avec le conseil pastoral de la Paroisse et l’équipe pastorale du CPHB et échanger avec certains représentants de groupes. Il a présenté le compte rendu de cette visite au cours d’une réunion le 15 janvier dernier, à laquelle tous étaient conviés.

Les points forts qu’il a dégagés :
- Une paroisse, certes petite, mais vivante et bien présente au quartier avec la catéchèse et l’école catholique Saint-Merry ;
- Un CPHB investi dans l’accueil, dans le « champ social », en recherche de dialogue avec les artistes ;
Patrick Chauvet a fortement insisté sur la Liturgie « centre de notre pastorale ». Il a complètement intégré que l’Eucharistie du dimanche se vivait en trois temps… La préparation, la parole autour du « carré » et la communion entre le sacerdoce des laïcs et le sacerdoce ministériel autour de la table. Il nous a incités à creuser plus avant la co-responsabilité « qui est au cœur de la vie du CPHB » ! Enfin, Patrick Chauvet a encouragé la paroisse à poursuivre le travail missionnaire. Il a indiqué qu’il fallait maintenir la distinction avec le CPHB qui gardait sa spécificité tout en privilégiant ce qui est fait en commun et tout en veillant à la tentation qui serait celle de l’enfermement !...

Voilà !

Alors… Alors… Ne soyons pas frileux ou inquiets de cette fameuse hiérarchie qui peut, elle aussi, être portée par le souffle de l’Esprit ! Et, « petit détail », Patrick Chauvet n’a pas seulement bien compris et bien parlé… Il a vécu complètement les trois temps de notre liturgie, de la préparation jusqu’au dimanche où il est venu participer avec nous à une simple célébration du CPHB.

Pour l’équipe pastorale,
Jean-Marc Lavallart

Nota : Les passages cités ci-dessus entre guillemets sont extraits du compte-rendu intégral de la visite de Patrick Chauvet qui peut être consulté sur le site de Saint-Merry.


Centre Pastoral Halles-Beaubourg 76 rue de la Verrerie, 75004 PARIS Tél. 01 42 71 93 93
Fax. 01 42 71 53 33 www.saintmerri.org - [email protected]