Papier Octobre 2006

 

 

LES MANIFESTATIONS ARTISTIQUES A SAINT MERRI

Est-ce une nouvelle mode ?
Est-ce une manière d'occuper les lieux pour satisfaire quelques uns ?
Est-ce une fantaisie passagère et sans suite ?
Certains peuvent le penser et pourquoi pas ?
Mais il peut aussi s'agir aussi d'une véritable pastorale prenant toute sa place dans la mission de Saint Merri et du CPHB.
Depuis sa création le CPHB a toujours souligné sa proximité, plus que géographique, avec Beaubourg et nos modes de relations au centre Pompidou ont varié depuis 30 ans. Le langage de l'art a lui aussi bougé.
Ici, à Saint Merri nous cherchons à trouver des mots pour aujourd'hui, une langue qui puisse exprimer notre foi, non seulement pour nos communautés mais aussi pour tout homme quel qu'il soit. Un groupe de travail s'est d'ailleurs formé autour de la parole et nous montre comme sont importants les mots donnés ici dans nos célébrations et nos ateliers. Mais la liturgie de la parole, les ateliers de travail, nous connaissons, mais alors pourquoi ces manifestations artistiques ?

Une pastorale ?
Le petit Robert nous donne cette définition :"ouvrage dont les personnages sont des bergers"
Si nous reprenons cette image bucolique, les artistes seraient comme des bergers ouvrant un chemin pour qui veut les suivre….
L'expression artistique est une autre voie, familière pour certains, difficile pour d'autres, mais elle a aussi toute sa place dans notre pastorale. L'église même, le bâtiment, les orgues, les œuvres qui nous entourent, quelles qu'en soient les époques, la musique et les chants en sont les témoins.
Nous sommes sensibles, chacun à notre manière, aux différents modes d'expressions des artistes contemporains. Ils sont multiples : musique, chants, arts plastiques, théâtre, cinéma, chansons, concerts, photos…et leur diversité nous rappelle celle des paroles entendues lors de nos célébrations.
Les expressions artistiques que nous proposons ces derniers temps n'ont pas l'ambition d'être universelles ni de trouver un écho chez chacun. Par contre elles sont choisies comme une ouverture sur le monde contemporain, elles sont l'expression d'artistes qui ont su toucher la sensibilité et éveiller la source même de la vie qu'est le désir chez certains d'entre nous.
La foi chrétienne repose sur un acte personnel, sur l'inouï, sur l'invisible et l'inaudible de la Résurrection. Les artistes, de tout temps, sont dans cette même démarche : une tentative d'atteindre un lieu de l'homme inaccessible par les voies communes.
"La foi soulève des montagnes" mais n'est-ce pas là le rôle même de l'artiste : soulever, faire lever en nous le Désir ? Mais si tout homme est un homme de désir, tout homme n'est pas un artiste capable de s'exprimer et de dire, de communiquer ce qui l'habite en toute vérité. C'est ce qui nous fait de donner plus "la parole" aux uns plus qu'aux autres.
Des "paroles" reçues de ces artistes, ont pu naître une parole personnelle à partager, à donner et à offrir à la communauté sous une forme propre à celui qui s'est laissé toucher.

Alors pourquoi CES artistes là plutôt que tel ou telle autre ? Le choix est arbitraire ou le fait de quelques uns ?
Oui et pourquoi pas ?
Si certains d'entre nous travaillent depuis longtemps autour des modes d'expression artistiques contemporains, ils peuvent aujourd'hui en faire profiter tous ceux qui désirent s'enrichir de ces expressions, tant au sein de la communauté que ceux qui passent dans nos murs.
Ces choix d'artistes s'inscrivent bien dans la pastorale globale de Saint Merri, comme un chemin ouvert, non comme un passage obligatoire, tous ne le suivent pas, mais certains peuvent y trouver leur miel et pourquoi pas une nouvelle parole de foi.
Laissons nous séduire, porter par ces propositions qui nous sont faites, prenons les comme un cadeau que ces artistes nous font mais aussi, avec eux, trouvons la voie, passons avec eux au travers de l'ouverture qu'ils nous offrent sur le monde contemporain. Emparons-nous de ces œuvres pour nous laisser porter par ce qu'elle produisent en nous, sans à priori ni idées préconçues…
Regardez les chaises accrochées à la voûte. Est-ce une œuvre d'art ? Peu importe la réponse. Elles sont là et leur présence pourtant discrète est forte : tout le monde en parle (même Jacques Mérienne dans ces feuilles!). Chacun y va de sa réponse et toutes ces réponses sont les bonnes. Demandez à Achille sa propre réponse, elle est la sienne. Est-elle LA bonne pour
autant ?
Nous proposons de continuer la réflexion sur ce que l'art contemporain a à voir avec la foi d'aujourd'hui au cours d'une journée qui sera consacrée à ce thème et dans la suite du 30° anniversaire de Beaubourg en septembre/ octobre 2007

Florence Carillon


MERRY CHANSONS


L’année dernière, à l’occasion d’une table ronde sur la musique liturgique, Christine Barbey nous interrogeait : « Et si l’on rêvait à ce que nous aimerions entendre comme chant liturgique ? Si l’on cherchait ensemble ce que pourraient être nos mots, nos musiques, comment évoquer celui qui est le Tout-Autre, celui que l’on ne peut nommer ? La poésie amène d’elle-même à la transcendance, elle nous dépasse. Mais jusqu’où aller en poésie sans être hermétique à certains. Et qu’en est-il de la musique ? Doit-elle s’inspirer des tendances actuelles ? Y a-t-il une musique qui serait plus spécifiquement liturgique ?
Chacun n’est pas sensible ni aux mêmes mots, ni aux mêmes ambiances musicales. Il paraît utopique de faire des chants qui conviennent à tous (et en existe-t-il ?). Le risque serait alors de prendre le plus petit dénominateur commun. Nous sommes tiraillés en permanence entre le désir du beau et celui du fonctionnel. Il y a peut-être un moyen de ne pas les opposer. » Les réponses à ces questions avancent par la discussion, certes, mais surtout par la pratique commune du chant et de la musique lors de nos assemblées. Cela suffit-il ?
Ne faut-il pas aussi reconnaître que nous baignons dans un monde médiatique envahi par toutes
sortes de formes musicales qui nous sont imposées, et qui imprègnent notre écoute, peu à peu et insidieusement. Il faut toujours en revenir au vivant pour se laver les oreilles et le cœur, revenir à la source qu’est la création d’aujourd’hui. Rencontrer des hommes et des femmes qui se dévouent « corps et âme » à cet art de la chanson, tel que nous le proposait l’Accueil Théâtre en cette rentrée, va dans ce sens. Notre chant liturgique s’inspire du genre « chanson », genre noble s’il en est tant il est capable de traduire une infinité d’univers, d’émotions et de rêves, dans quelques notes et quelques mots. Écouter dans notre église Bastien, Achille et Steko m’a produit l’impression dominante que nous sommes loin, très loin d’utiliser dans nos chants toutes les possibilités de cet art si extraordinaire. Il faut certainement savoir rester humble et modestes quant à nos possibilités, mais aussi ne pas renoncer à aller de l’avant, à prendre le risque d’un chant qui nous transfigure. Poursuivons notre effort de formation à tous niveaux, dépassons nos inhibitions, chantons fort et profond, haut et loin, intime et prophétique. Les artistes que nous avons invités nous y invitent, à nous de jouer !


Jacques Mérienne

D’UNE NUIT BLANCHE A l’AUTRE
DU 7 AU 8 OCTOBRE


La question la plus souvent posée cet été à l’accueil de l’église, en toutes les langues : « C’est pour quoi ces chaises en haut, qu’est-ce que ça veut dire ? »

Il n’y a pas que les touristes qui ont posé cette question.

Nous y avons répondu en partie seulement, détournant la question parce qu’il est toujours dommage « d’expliquer » une installation artistique, l’explication stérilise l’œuvre, en proposant un article reprenant des témoignages à propos de la Nuit Blanche 2005 et de l’Installation de Hugo Bonamin, un « mur de chaises qui s’envolent » —on en a distribué plus de 500 exemplaires !

Pour la Nuit Blanche 2006 (le 7 octobre prochain) nous utiliserons encore des chaises, vous verrez comment… Mais nous pouvons maintenant vous en dire un peu plus.
Dans notre monde il y a plein de CHOSES. Des choses que nous trouvons là, des choses que nous fabriquons pour nous et des choses que nous ne fabriquons QUE pour nous, comme les maisons, ou les tables, ou les CHAISES ! Une chaise ça ne peut servir qu’à un être humain, ça parle de notre corps, ça parle à notre corps, ça nous dit où poser nos fesses. Car nous sommes dépendants des objets présents dans notre environnement. Nous les fabriquons et ils nous échappent parce qu’ils DURENT, ils ne disparaissent pas dès fabriqués. Ils durent et donc ils nous conditionnent (ils nous disent « où poser nos fesses »). Une grande philosophe —grande parce qu’on comprend toujours de quoi elle parle— l’explique bien, Hanna Arendt : « la durabilité donne aux objets du monde une relative indépendance par rapport aux hommes qui les ont produits et qui s’en servent… qui les fait s’opposer, RESISTER au moins quelque temps à la voracité de leurs auteurs et de leurs usagers vivants. » Celui qui a perdu un jour ses clefs sait de quoi elle parle ! Mais surtout les objets structurent notre espace, notre temps. Ils stabilisent —dit encore Hanna Arendt— notre vie humaine, davantage, ils permettent « aux hommes, en dépit de leur nature changeante, de recouvrer leur identité dans leurs rapports avec la même chaise, la même table. » Un enfant sera grand dés qu’il pourra s’asseoir sur une grande chaise, il sera insupportable dès qu’on lui prendra SA chaise (pas que les enfants…).

Les artistes des temps passés — même s’ils travaillent encore aujourd’hui — utilisaient presque exclusivement L’IMAGE pour nous parler de nous ; les artistes contemporains utilisent en plus et de plus en plus nos objets, nos CHOSES. Ils font « abandonner aux choses leur vocation au silence — dit Luc Boltanski, elles se mettent à réclamer et les gens se font leur porte-parole ». « Mais pourquoi ces chaises en l’air ? » nous disent les passants qui se sentent porte-parole d’une injustice qui leur est faite. « C’est pour que les anges puissent s’asseoir » répond un autre qui ne se prononce pas sur leur sexe, mais affirme qu’ils ont des fesses à poser quelque part. Les artistes nous atteignent, nous déstabilisent, nous contestent, nous font parler, nous aiment en manipulant nos choses pour nous provoquer des émotions — parfois violentes : un ami voulait mettre dans la nef de Saint Merry une vraie locomotive fumante et crachante, imaginez vos réactions ! Déplacer des chaises de manière incongrue a déjà suffi à provoquer beaucoup d’échanges profonds ou légers, triviaux ou poétiques, agressifs ou amicaux, qu’importe, il en reste quelque chose… ou plutôt quelques mots… ou un lien nouveau qui s’est instauré. L’art de l’artiste, son « savoir faire », va s’investir dans le choix, dans la manipulation de l’espace —en l’air et non plus sur le sol— et du temps, dans l’accumulation ou la disparition, la déformation ou la mise en valeur. Mais l’art de l’artiste, sa « compétence », sera toujours de bien connaître les hommes auxquels il s’adresse de bien connaître leur monde, et de savoir trouver les rêves qui les feront bouger. Quant à Saint-Merry on aura compris l’acte de foi à partir des chaises, on pourra chercher autre chose…


NB « Chaises en l’air » installation de Achille Aubry, Saint Merry, 2006.

Jacques Mérienne

LE POINT SUR LE CHANTIER « EGLISE OUVERTE »



Vous avez été nombreux à l’assemblée de sortie à approuver la remise à plat de la communication dans l’église : trop de panneaux, trop d’affiches disparates, trop de dépliants ! Bref, le passant qui entre à St Merri se voit abreuver d’informations dont il n’a peut-être que faire… Par contre, s’il veut un lieu de recueillement, il doit aller le chercher… dans ou derrière le chœur, un lieu pour se poser, il s’interroge : « faut-il être invité pour s’installer dans ces canapés derrière des balustrades ?… ». Tout était à repenser et vous avez donc donné feu vert à notre petit groupe. * Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Toute personne qui entrera dans l’église, par l’une ou l’autre de ses portes, sera accueillie par le mot « Bienvenue »

Un lieu pour prier
Il sera créé derrière les balustrades, tout de suite à droite en entrant par la rue Saint Martin. Cet été, un aménagement sommaire n’a pas suffi à lui permettre d’être identifié comme tel. En effet, table, armoires, présentoir, téléphone étaient encore en place.

Le fameux tapis - autour duquel notre communauté se retrouvait il y a quelque temps - y aura, toute sa place. Une icône, des chaises et des bancs zen, des bougies créeront une atmosphère de recueillement, atmosphère qui sera renforcée par le velum qui sera tendu comme un plafond au dessus de cet espace. Outre l’intimité dégagée, cet espace sera chauffé en permanence en hiver.
L’armoire de l’Accueil pourra être installée dans le secrétariat puisqu’il reste ouvert sur l’église.

Pendant le café-rencontre, l’espace « Prière » sera banalisé car il nous semble très important de ne pas le déménager et de ne pas bousculer ses habitués.

L’Accueil
Il sera installé à l’entrée de la chapelle des expositions, non pas à droite comme actuellement mais à gauche et sera visible dès l’entrée dans l’église. Il sera ainsi près du secrétariat (pour disposer du téléphone, avoir accès à la documentation…).
Les canapés seront près de la table et retrouveront leur destination première : composer non pas un espace pour les SDF mais un espace de dialogue ou d’écoute.

La chapelle est suffisamment grande pour accueillir comme à l’accoutumée des expos ainsi que toutes les informations sur le Centre Pastoral et la paroisse. Les panneaux actuels indiquant les deux communautés, les panneaux droits de l’homme, le triptyque de la commission Partage… n’existeront plus en tant que tels mais leur contenu se retrouvera dans cet espace que l’on peut appeler « Saint-Merri mode d’emploi ». Une charte graphique pour l’homogénéité des textes sera élaborée.

Nous vous donnons rendez-vous à la fin de l’année pour d’autres nouvelles. En attendant, vous pouvez admirer le travail discret et efficace de Denis Caillet pendant l’été : il a débarrassé les chapelles latérales qui pouvaient l’être !

Marie-Odile Barbier-Bouvet


* Joëlle Benoist (accueil) - Denis Caillet (architecte) - Florence Carillon (art contemporain) - Christophe Saconney (graphiste) - Catherine Marie Vernier (jeunes générations) - Antoine Barbier-Bouvet - M. Odile Barbier-Bouvet (équipe pastorale) - Jacques Mérienne

DEMEURER DES CHERCHEURS



Comme pour plusieurs personnes de la communauté de Saint Merri, la parole de Joseph Pierron fut pour moi, il y a plusieurs années, une parole qui percute et, en arrachant des certitudes, ouvre des voies insoupçonnées.

Repensant, récemment, à cette « parole-événement », rare mais bouleversante lorsqu’elle surgit au milieu de nos commentaires et bavardages, m’est revenue cette intuition qui semblait chevillée à ce qu’était Joseph : notre justice humaine, notre morale, notre devoir, qui nous rendent solidaires les uns des autres, sont nécessaires. Ils sont notre tâche pour que ce monde soit vivable.

Transformés en absolus, ils deviennent des idoles. Mus par les meilleurs sentiments, nous passerions, ainsi, radicalement à coté de ce qu’il en est de la parole évangélique.

Pourquoi cette pensée-là, martelée par Joseph, me revient-elle ?

Retrouvant Saint Merri après dix années d’absence (je ne me suis tournée, pendant cette période, vers aucune autre communauté) je bute toujours sur cette même interrogation : comment faire en sorte de demeurer des « chercheurs », de nous aider à le devenir -ensemble -, désarçonnés par ce que nous ne savons pas et ne pourrons jamais savoir, confiants mais sans acquis, déracinés mais dans une orientation, acceptant d’être jetés dans le trouble comme d’autres furent jetés au désert ?
J’ai rejoint un groupe d’alphabétisation depuis quelques temps. Désireuse de m’associer à ceux qui travaillaient sur les problèmes des sans-papiers, j’ai assisté à deux réunions du R.C.I.
Il y eut, en moi, une question suscitée par le manichéisme de certains de nos propos, qui fut l’écho de ma propre tendance à vouloir ranger la vérité ici, et l’erreur là.
Ces propos, glissés sûrement à la légère, évoquaient les sarkozystes « reconnaissables à leur odeur », les chrétiens de droite, formulation présentée comme étant un « pléonasme », etc…
Mon désir n’est pas de m’installer dans un rôle de juge, ni dans celui de l’avocat du diable, en argumentant que, bien sûr, il m’est arrivé de rencontrer des hommes et des femmes de droite, courageux, et que dans l’extrême gauche, que j’ai connue, on parle des chrétiens de gauche avec une ironie bien similaire…
Mon désir est lié à la question du trouble.

Si nous éprouvons le besoin d’affirmer notre identité de « chrétiens » (personnellement, je ne sais pas, ou pas encore, prononcer ces mots : « En tant que chrétienne, je… »), est-ce pour ancrer nos engagements, ou est-ce pour nommer en nous le lieu d’un manque, d’un vide qu’aucun discours, social, politique, religieux, ne peut boucher ?
La foi est-elle ce qui cimente nos convictions et un « entre-nous » ? Est-elle ce qui vient les interroger, les fissurer ?
Nous incite-t- elle à nous donner des mérites - et des réponses ?
Ou bien nous appelle-t-elle à les perdre ?
S’il y a de bons chrétiens de gauche, - dans leurs paroles, étrangement symétriques à ceux d’en face - chacun pensant, tout en répétant le contraire, posséder la vérité, le monde est clair, univoque, facile à déchiffrer. Il est alors, je crois, plus immédiatement à la portée de mon engagement de chrétienne de respecter l’étranger plutôt que l’adversaire politique qui ne vote pas comme moi

De quelle nature serait cet entre-nous portant la marque d’une parole que nous n’avons pas encore commencé d’entendre, la marque d’un jamais saisissable, d’un jamais réductible à des formules, à des consensus, à des clans, ni même à des actes, et, pourtant, ne pouvant se vivre nulle part ailleurs qu’au creux de notre chemin tout humain ?

Une communauté tient-elle par ce qui la justifie ? Ou par ce qui lui rappelle qu’aucune justification ne lui appartient ?


Anne Laudenbach

DIMANCHE ET COMMERCE : UN GESTE SOLIDAIRE


Je souhaite faire partager l’ambition de pouvoir réserver un jour commun pour la sérénité, loin des contingences commerciales, un jour où chacun puisse participer à la vie associative, amicale ou familiale. Tout ceci est de nature à développer du lien social.
A ces motifs d’ordre social, j’ajouterai des raisons relatives à la loyauté économique. Si un marchand vend plus un dimanche, cela se fait nécessairement aux dépens de ceux qui respectent un jour de repos collectif.
En outre, si tous les commerçants travaillaient le dimanche, le bénéfice économique serait nul et les frais de fonctionnement augmentés, quel intérêt ?
Et si dans le pire des mondes, tout le monde travaillait le dimanche, les magasins n’auraient pas plus de monde qu ‘en semaine.
Le refus de l’extension du travail du dimanche est une idée qui fait son chemin, à titre exemplaire, un conseil de quartier de Paris centre s’est largement prononcé contre l’extension du travail du dimanche et ce, avec l’appui du représentant des commerçants.
Par ailleurs, de plus en plus de femmes élèvent seules leurs enfants ; qui va garder les enfants le dimanche quand la mère travaille et à quel prix ?
Des enquêtes ont clairement montré que les salariés qui refuseraient de travailler le dimanche ne sont plus recrutés et quand ils sont déjà salariés, sont mal considérés avec toutes les conséquences que cela induit.
Les plus défavorisés et les plus précaires sont touchés par le travail du dimanche.
Chacun peut contribuer à lutter contre la marchandisation de la vie en restreignant ses achats le dimanche.
Point d’achat, point de commerce ouvert. Pour une fois qu’il s’agit d’un geste que chacun peut faire !
OUVRONS LE DEBAT !

Thierry d’Auzon

COMMUNICATION MODE D’EMPLOI

Vous voulez savoir la date de préparation des célébrations du mois ou celle d’une conférence, ou d’un concert ou de manière générale de tout événement important pour l’ensemble de la communauté ?
? LISEZ « LE FLASH INFO ». Parution : une fois par mois, après le micro des nouvelles du 1er dimanche de chaque mois.
Qui l’alimente ?
VOUS. Il ne peut fonctionner que si vous , responsable de groupes, membre de l’équipe pastorale, particuliers, faites parvenir , au plus tard le 1er dimanche du mois, les infos nécessaires.
Qui en est-le responsable ? Pendant longtemps Nathalie Thillay en a eu courageusement la charge. Aujourd’hui c’est Annie, secrétaire du CPHB qui assume ce rôle. Elle attend déjà vos nombreux courriels ou courriers. cphb.merri @wanadoo.fr

Vous souhaitez participer à la vie de la communauté à travers la lecture de commentaires sur telle ou telle réunion des groupes ou de l’équipe pastorale, des échos d’événements importants ou de questions de fond ouvrant à de larges débats ?
? LISEZ « LE PAPIER ». Parution : une fois par mois, plus, selon l’actualité.
Qui l’alimente ?
VOUS. Il n’est constitué que de vos articles, l’écriture d’un événement, d’une réflexion, d’une réaction que vous souhaitez partager avec l’ensemble de la communauté.
Qui en est le responsable ? Marie-José Lecat-Deschamps. mariejosedeschamps @tele2.fr
Faites lui parvenir vos articles par courriels ou par courrier via Annie.

Vous voulez TOUT savoir sur la vie du CPHB : la tête des nouveaux de l’équipe pastorale, les homélies du dimanche, le programme des concerts, le contenu ( in extenso !) des soirées « Les mots de la foi », TOUT ?...
? CONSULTEZ LE WEB www.saintmerri.org
Qui l’alimente ?
VOUS. L’équipe du web : B. Reis, J-L. Lecat, A. Malgorn, ne mettent sur le site que ce que vous leur communiquez.
Il n’est pas très souvent consulté. Pourtant quelle mine de renseignements ! Allez voir !!
Bien sûr, vous n’êtes pas tous équipés de ce machin génial qui, d’un clic, vous permet de savoir et faire savoir tout sur tout. Alors vous trouverez le « flash » et « Le Papier » sur la table d’accueil en permanence. Et si vous souhaitez lire telle ou telle homélie ou conférence affichée sur le site du CPHB, demandez à un internaute voisin de vous l’imprimer. II sera ravi de vous rendre ce service !

Enfin, merci de communiquer à Annie vos éventuelles nouvelles coordonnées : adresse, tél, courrriels, cela pour l’actualisation de ses fichiers.
MD


Centre Pastoral Halles-Beaubourg 76 rue de la Verrerie, 75004 PARIS Tél. 01 42 71 93 93
Fax. 01 42 71 53 33 www.saintmerri.org - cphb.merri @wanadoo.fr


 
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