Spécial papier élections juin 2006

 


Spécial Papier Elections
Juin 2006

CPHB Saint-Merry
Dimanche 18 juin 2006
Election de 3 nouveaux membres de l’Equipe Pastorale

Les élections pour la désignation de 3 nouveaux membres de l’équipe pastorale auront lieu le dimanche 18 juin dans l’église, de 10h45 à 11h15 et de la fin de la messe à 13h15.

Est électeur toute personne majeure inscrite sur la liste remise à jour suite à l’affichage dans l’église les deux dimanches précédents.
Vous trouverez ci-joint
- la présentation de chacun des 6 candidats,
- le bulletin de vote sur lequel est inscrite la liste des candidats.
Seront déclarés élus ceux qui auront obtenu le plus grand nombre de suffrages.

Il est possible de voter par correspondance.
Pour ce faire :
1) Rayez les noms de ceux que vous n’élisez pas. Vous pouvez n’en retenir qu’un ou deux.
2) Insérez le bulletin de vote dans une enveloppe cachetée sans aucune mention ni signe distinctif. Si vous n’aviez pas de bulletin de vote, inscrire sur une feuille blanche l’en-tête « Elections équipe pastorale CPHB - puis les noms des candidats retenus.
3) Insérer cette première enveloppe dans une seconde portant
- au recto - CPHB - Elections Equipe Pastorale
76 rue de la Verrerie - Paris 4ème
- au verso Nom - prénom et adresse de l’électeur
Les votes par correspondance doivent parvenir au CPHB avant le dimanche 18 juin à 13h15.
(Pour ne pas attendre, vous pouvez utiliser cette procédure le jour du vote en déposant votre enveloppe avec vos nom et adresse dans l’urne disposée à cet effet sur la table d’accueil dans l’église).

Le dépouillement aura lieu dans l’église à l’issue du vote.
Les résultats seront proclamés immédiatement.

L’équipe pastorale


LES CANDIDATS


Danielle BALLET

Depuis une bonne dizaine d’années j’ai découvert le CPHB et le message évangélique qui est présenté par cette communauté m’a ramenée aux textes de l’ancien et du nouveau testaments, au partage en église et à la réflexion avec des frères sur notre implication dans la société.
Les deuils successifs que j’ai traversés ont sans nulle doute favorisé mon écoute et cet échange est dès lors devenu pour moi d’une richesse incomparable.

Puisque quelques membres de la communauté ont bien voulu me nominer, je l’accepte avec gratitude comme un signe qui m’est adressé et auquel je ne peux pas me soustraire. En effet rien de spécial ne m’empêche de proposer ma candidature, sinon l’inquiétude de ne pas être à la hauteur de l’appel.

Mon désir c'est de conjuguer avec force la recherche spirituelle, qui représente un travail immense et difficile qui nous mobilise tous et l'engagement dans le monde d'aujourd'hui, en pleine mutation, avec ses questions et ses peurs, avec ses richesses à découvrir et à faire connaître. Participant au groupe Beaubourg, j'ai bien sûr un intérêt particulier pour les questions que, là-dessus, les artistes nous révèlent ou nous donnent à penser. C'est dans ce cadre que nous poursuivrons ensemble, cette année, une réflexion visant à construire un forum sur l'art et la foi.

Malgré mes 63 ans, je poursuis une activité professionnelle, qui s’est toujours focalisée sur des questions relatives à l’exclusion. Ma disponibilité n’est donc pas totale, d’autant plus que mon état de « femme sans enfants » m’a rendue proche de nombreux enfants de tous âges avec lesquels j’ai contracté de bonnes habitudes de partage. Il en va de même avec des amis de quelques groupes militants.

Dans la mesure où l’équipe s’est renforcée des chargés de mission qui ont noué des liens concrets avec les groupes de réflexion et d’action du CPHB, la participation de chaque membre de l’équipe pastorale peut sans doute se moduler en fonction des enjeux spirituels et stratégiques du temps.

Je suis prête à en discuter avec tous et chacun. En fraternelle amitié.

Danielle

Claire BAUDIN

Bonjour,

Beaucoup d’entre vous me connaissent, au moins de vue, aussi je vais essayer d’être assez brève pour vous rappeler mon parcours.

Je me suis retrouvée sur un fauteuil roulant à la suite d’un plongeon en piscine un peu loupé. J’avais 25 ans et j’étais opticienne.

Malgré une débauche d’énergie en rééducation, je n’ai pas récupéré comme on dit, la moëlle épinière étant touchée.

Parallèlement à la rééducation j’ai repris des études de droit, pendant 6 ans et j’ai obtenu un DESS de conseil juridique et fiscal. Dans le cadre de ces études, j’ai fait un stage en entreprise et la société m’a embauchée à la suite du stage.

J’ai travaillé jusqu’à l’an dernier où à la suite de problèmes cardiaques, mon médecin m’a vivement conseillé d’arrêter.

J’ai toujours beaucoup aimé ce que je faisais, mais c’est sans regret que j’ai arrêté, je crois que physiquement j’étais allée au bout de ce que je pouvais faire.

Cet hiver je n’ai pas été très active mais j’avais réellement besoin de me reposer. A travers St Merri encore et Jacques de Nantes, je fais un peu de soutien scolaire dans un collège à côté de chez moi. C’est un établissement classé en ZEP dont 70% de la population est d’origine africaine et c’est une expérience bien intéressante de se trouver dans une France qu’on ne connaît pas si bien que ça.

J’ai donc un peu de temps et quand la question de se présenter pour faire partie de l’équipe pastorale s’est posée, je me suis dit pourquoi pas.

Je suis arrivée à St Merri en septembre 1992 pour suivre les cours de Joseph PIERON sur St Paul.

J’avais connu Joseph à travers les cours qu’il donnait au CIF. J’avais été enthousiasmée par son enseignement qui quelques fois me dépassait complètement mais qui me touchait en plein cœur. J’avais l’impression d’avoir attendu cette parole depuis toujours.

Aux cours sur St Paul j’ai rencontré Etienne Legouy et Jacques Laufer sans l’aide desquels je n’aurais jamais pu suivre l’enseignement du CIF pour des problèmes d’accessibilité simplement.

C’est Etienne qui m’a invitée à suivre une célébration à la suite d’un cours de Joseph. Et là, ça a été un autre choc : d’abord le déroulement atypique de la célébration et puis cette Parole nouvelle et novatrice : enfin une autre façon de dire les textes.

Je ne suis pas passéiste. Il m’a été donné de rencontrer Joseph : ça a été un beau voyage. Il faut continuer à faire vivre la Parole, avec d’autres, autrement avec cet héritage.

St Merri, c’est aussi l’ouverture sur l’extérieur au travers des groupes.

Je me suis occupée du Merri avant qu’internet nous permette de communiquer autrement. J’ai pris part à la pastorale d’été. Actuellement, je fais partie du groupe Concert Solidarité.

Si je souhaite aujourd’hui faire partie de l’équipe pastorale, c’est pour entretenir cette différence que j’ai trouvée ici, cette liberté de parole, ce contact avec l’extérieur.

Enfin, j’ai été très absente des préparations du lundi soir ces dernières années, mais j’ai eu quelques problèmes de santé. Et même si vous ne me choisissez pas, je serai plus présente.

Merci de m’avoir écoutée.

Claire Baudin

Sébastien DENNETIERE

Je ne suis malheureusement pas présent parmi vous ce dimanche. C’est pourquoi un membre de l’équipe pastorale a bien voulu me représenter.
Tout d’abord je me présente rapidement: Sébastien, 28 ans, marié et ingénieur dans un centre de recherche. Je suis originaire du Nord de la France (Valenciennes). J’ai grandi dans une famille catholique pratiquante. Lors de mes études à Paris je participe activement à la vie d’une petite aumônerie. Première rencontre avec une communauté vivante à taille humaine.
Puis c’est le départ pour Montréal afin de terminer mes études, j’y resterai 3 ans. L’Eglise que je trouve sur place est triste, morne, enfermée dans un passé révolu… Alors je cherche… Je cherche dans la neige, la glace, les feuilles d’érable, les rues ensoleillées une communauté vivante dans laquelle je pourrai vivre ma foi.
Finalement je la trouve, en plein centre ville. Des personnes de tous les milieux s’y retrouvent, des jeunes fauchés, des étudiants, un avocat, un marin, une violoniste… J’arrive dans cette communauté et on parle librement de Jésus, on se raconte spontanément avec beaucoup de respect pour l’autre. Les messes sont vivantes, une place importante est laissée aux moments de silence, aux interventions des laïques et tout cela me touche profondément. C’est l’une des premières fois que je rencontre une communauté où il existe de véritables liens fraternels.
Je décide donc de m’investir dans la vie de cette communauté qui se définit comme un centre culturel et spirituel chrétien. Au sein de cette paroisse nous nous entraidons à connaître Jésus et le message de bonheur qu’il nous donne. J’y rencontre des gens qui doutent pour des raisons qui dépendent davantage de l’attitude de l‘institution Église que d’une perte de la foi. Pour moi, qui doit à l’Église catholique de m’avoir fait connaître Jésus, qui a fait l’expérience qu’on ne peut vivre en chrétien sans appartenir à un groupe qui nous aide à suivre son enseignement, la réaction de ces chrétiens soulève en moi des questions et me fait mal... même si je la comprends.
Je passe deux ans dans cette communauté et je retourne en France, plus précisément dans la région parisienne où je travaille actuellement. Je me retrouve dans la même situation que 3 ans auparavant, je cherche… je cherche dans un milieu urbain qui laisse peu de place au silence, au recueillement et à l’épanouissement de liens fraternels. Un ami me parle de St-Merry, nous y allons ensemble et je participe à la préparation de la messe le lundi soir. J’y vis de beaux partages, des échanges sur les évangiles et surtout la volonté de construire toutes les semaines une célébration qui fait sens. Les laïcs y ont une véritable place pour construire une communauté fraternelle autour du message des Evangiles. C’est donc dans cette communauté que je décide de m’investir.
L’Église catholique romaine vit une grave crise. Il me semble que la phrase adressée à Caïn dans la Bible : «Qu’as-tu fait de ton frère?» interpelle celles et ceux qui pensent que la vie à la suite de Jésus comporte une dimension communautaire nécessaire, une vie en Église. C’est la raison de ma volonté d’engagement fort au CPHB. J’ai beaucoup d’énergie à partager pour grandir avec cette communauté. Les questions suivantes m’interpellent et je souhaite donc les approfondir dans l’action à St-Merry :
Comment vivre en communauté tout en restant à l’écoute permanente des personnes appartenant à d’autres religions, d’autres spiritualités et des non croyants ?
Nos églises n’attirent pas les jeunes qui pourtant ressentent un grand besoin de spiritualité. Comment notre communauté peut elle se mettre à l’écoute des besoins des jeunes adultes et leur faire une plus grande place afin qu’ils puissent vivre ensemble des liens fraternels.
Quelle est la part de liberté pour les laïcs de créer des réformes au sein de leur communauté locale? Comment les laïcs peuvent-ils prendre en main l’avenir de l’Église?
Le langage catholique (dans les prières de la liturgie, l’homélie, la formulation des dogmes) est-il compris dans notre communauté ?
Comment donner au CPHB l’image d’une communauté ouverte sur les problèmes de notre époque ?
Quels sont les moyens de vivre notre foi en dehors de l’église ?
En guise de conclusion, je dirais que la façon dont je conçois mon engament dans cette communauté, et qui me paraît conforme avec l’Évangile, est l’obligation, valable pour chacun de nous, d’oser faire le premier pas. La grande vertu dont nous avons besoin est le courage de prendre des initiatives, de demander pardon, d’écouter avec attention même ceux qui nous condamnent. Il est plus facile et moins risqué de blâmer les autres, particulièrement la hiérarchie.
« En face de l’Évangile, ce n’est pas d’être peu nombreux qui est grave, c’est d’être immobiles ou de marcher comme des vieillards.» (Madeleine Delbrêl)

Sébastien Dennetière, 11 juin 2006


Céline DUMONT

Je présente à l’équipe pastorale - pour remplacer un membre arrivant en fin de mandat - une candidature qu’on peut dire « ambivalente ».
En effet, et pour la première fois, je ressens un réel élan à mettre au service de notre communauté plus de présence, plus de réflexion, plus de travail et d’ouverture dans l’esprit du texte de « nos convictions ». En même temps, je reconnais en moi deux niveaux de résistance.

Le premier niveau est très concret et concerne ma disponibilité : j’ai d’autres engagements, importants pour moi.
Le travail au Réseau chrétien-Immigrés y tient une grande place. Ma participation à une association d’ « éducateurs sans frontières m’amène à partir à l’étranger pour travailler - en bénévole- et participer à des formations demandées par des pays émergents, dans des domaines où j’ai quelques compétences.
Enfin mes liens avec le Monastère des Bénédictines de la Bonne Nouvelle - liens littéralement fraternels puisqu’une de mes sœurs y a consacré sa vie - me poussent jusqu’à Bouaké, en Côte d’Ivoire, un mois par an.

A un second niveau, je m’inquiète sur ma capacité à travailler en équipe. L’engagement à l’équipe pastorale apparaît à la fois exigeant et multiforme, il suscite la crainte de ne pas être à la hauteur des chantiers présents et à venir ; on redoute certaines pesanteurs, on connaît ses propres limites.

Pourtant, si tout cela est dépassé, je veux bien, humblement et loyalement, prendre ma part à ce service d’église qu’est le travail de l’E.P. Je suis travaillée par quelques soucis, ou désirs très vifs, que je pourrais porter avec ou vers la communauté du CPHB, s’ils étaient partagés.
- Par exemple, j’aimerais vivre et rendre visible le lien oecuménique avec les chrétiens des églises réformée et orthodoxe : le CPHB a quelque expérience là-dessus, il est possible d’aller plus loin et plus régulièrement.
- Autre possibilité : il serait bon, selon l’expérience que je vis au RCI, que la prière (la célébration du dimanche, ou d’autres temps de prière) soutienne et renforce le travail de terrain, qu’il y ait un temps pour dire et porter ensemble ce qui se vit parfois difficilement. Là aussi, ce souci n’est pas absent de notre vie communautaire mais il pourrait être plus constant.
- Enfin et surtout, j’aimerais que nous nous mettions à travailler pour apprendre à dire « le fond des choses » (comme nous l’a dit Anne Claire Baudin), des choses de la foi et des choses de la vie : dire l’espérance, pour nous, dire la recherche de justice, l’aspiration au bonheur, la quête de Dieu ; aller chercher ce qui se joue en profondeur en nous-mêmes ou en l’autre et le formuler : ainsi mieux nous comprendre, pouvoir porter au dehors des paroles fondées.

Merci de m’avoir lue.
Céline Dumont


Marie-José LECAT-DESCHAMPS

Cela fait 24 ans que j’appartiens à la communauté, je suis la femme de Jean-Luc et nous avons 2 enfants que l’on ne voit plus guère ici. Mais certains se souviennent de leur présentation à la communauté lors de leur naissance, et se rappellent leur baptême reçu au seuil de leur adolescence, préparé - déjà à cette époque - avec le groupe de l‘éveil à la foi.

J’ai terminé en octobre une responsabilité d’une quinzaine d’années avec les parents d’élèves, activité qui - si elle prenait du temps - m’a beaucoup apporté : j’y ai expérimenté le « faire équipe » avec des personnes aux idées et aux valeurs très différentes, et où la relation et l’écoute étaient une part importante de mon engagement.

Une chose que j’aime au CPHB, c’est que nous faisons communauté - les fins de messe en témoignent -…
C’est une communauté libre, qui s’est toujours voulue accueillante à tous les cabossés de la vie, les meurtris de l’Eglise, les marginaux mal à l’aise dans l’Institution... accueillis, pas pour leurs meurtrissures, mais pour eux-mêmes. Un endroit où l’on est jugé peut-être, mais pas rejeté. Ce qui a fait de St Merri un lieu où les particularités de ses membres se coordonnent et se mêlent dans le respect de chacun.
Peu importe si nos célébrations ne sont pas conformes à la règle, si des plaintes arrivent à l’évêché - il y a partout des mécontents -… Mais, dans une ville où il y a une église tous les 200 mètres, gardons notre trésor, pas de l’originalité pour elle-même, mais une conduite vraie dans laquelle les membres de la communauté peuvent puiser des réserves pour vivre la semaine et confronter leur foi aux réalités du monde.

A l’équipe pastorale, je crois que je pourrais apporter mon souci d’une vie d’équipe où le partage soit possible dans le respect de chacun, ainsi que mon exigence quant à la formulation du pourquoi des décisions ou des actions et de leur opportunité.
Il me semble que parfois l’efficacité prime sur la relation, dérive à laquelle peut succomber l’activisme de l’EP, j’aimerais y être vigilante. Par ailleurs, je suis tenace vis-à-vis de la transparence et de la cohérence des propositions.
J’ajouterais mon allergie presque maladive vis-à-vis de toutes les formes d’injustice, ce qui explique en partie mon ton de voix passionné !!…

Puisque nous sommes dans le monde, mais pas du monde, à la différence de ce qui se passe dans une entreprise rentable, je souhaite que soient prioritaires au CPHB, la qualité de vie et les références à l’Evangile, je pense pouvoir y apporter ma pierre.

Pour que cette communauté, tout en étant tournée vers l’avenir, puisse conserver sa personnalité qui nous est si chère, je me propose, si vous le voulez, de m’y investir davantage.

Marie-José

Marie-Béatrice de LASSAT

Je chemine avec le Centre Pastoral Halles Beaubourg depuis 22 ans.
Chemin fait d’engagements, de pauses, de grandes joies, de peines aussi en voyant des amis nous quitter.
Mes engagements d’hier ? Un mandat de 4 ans en équipe pastorale, il y a 10 ans ; différents investissements dans des groupes de solidarité et notamment le groupe droits de l’Homme en Amérique Latine.
Mes engagements, aujourd’hui ? Je suis chargée de mission du pôle solidarité ; je participe aux groupes catéchuménat et concerts de solidarité ; je réfléchis avec une petite équipe à la construction d’un nouvel évènement Homme Debout en 2007.

Le CPHB n’est pas pour moi un refuge. C’est un lieu d’enracinement, en lien avec d’autres lieux de partage : mon travail dans une société d’assurance, ma famille, mes amis, mon amour.

Quelle envie me pousse à me présenter de nouveau à l’équipe pastorale ?
L’envie de poser un nouvel acte de foi.

Je crois profondément que les intuitions et les convictions qui ont fondé le CPHB, il y a 30 ans restent extraordinaires, inédites et exceptionnelles. Ce projet qui n’en finit pas de nous interroger est une chance. J’ai donc tout simplement envie de mener un peu plus loin et avec d’autres, cette ambition.

Je crois profondément aux options prises par le CPHB, en faveur de l’accueil, la solidarité, la recherche d’expressions diverses pour célébrer l’Evangile. J’ai donc tout simplement envie de prendre avec d’autres le risque d’être surprise par ce monde qui change, de confronter notre quotidien à l’Evangile et de faire éclore des rêves d’un monde plus juste.

Je crois profondément en la coresponsabilité ; je crois profondément en la responsabilité des laïcs à St Merri. Le CPHB ne nous appartient pas. Au contraire, la coresponsabilité indique des pistes, ouvre des voies vers la découverte de Dieu. Etre au service de la communauté, prend alors le sens de l’aider à porter à maturité ses intuitions, les rendre possibles et les faire vivre.

Je ne me présente pas à l’équipe Pastorale, pour y travailler. J’ai plutôt envie de m’y «pauser» !
J’aime cette communauté heureuse, ouverte, active, engagée. Après plus de 20 ans de vie commune, je reste toujours étonnée par la diversité de ses expériences, ses dons, ses vocations.
J’ai donc envie de l’accompagner de nouveau sur un bout de son chemin. Non pas par goût de répétition ; plutôt avec le souci d’être disponible pour porter attention à tout ce qui arrive, à toutes innovations liturgiques, à toutes propositions qui jaillissent des uns et des autres afin de créer ensemble de nouvelles approches de Dieu.

Marie-Béatrice de Lassat



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CPHB Saint-Merry
Elections du dimanche 18 juin 2006


Bulletin de vote


Danièle BALLET
Claire BAUDIN
Sébastien DENNETIERE
Céline DUMONT
Marie-José LECAT DESCHAMPS
Marie-Béatrice de LASSAT


 
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