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LE PAPIER - Juin 2005
Faire l'Eglise du Christ
Texte lu lors de la célébration des baptêmes le 19
juin
Nous aimons notre Eglise
avec ses limites et ses richesses
c'est notre Mère.
C'est pourquoi nous la respectons,
tout en rêvant qu'elle soit toujours plus belle :
Une Eglise
où il fait bon vivre,
où l'on peut respirer
dire ce que l'on pense.
Une Eglise de liberté.
Une Eglise
qui écoute avant de parler,
qui accueille au lieu de juger,
qui pardonne sans vouloir condamner,
qui annonce plutôt que de dénoncer.
Une Eglise de miséricorde.
Une Eglise où l'audace de faire du neuf
sera plus fort que l'habitude
de faire comme avant.
Une Eglise où chacun
pourra prier dans sa langue,
s'exprimer dans sa culture, et exister avec son histoire.
Une Eglise dont le peuple dira
non pas " voyez comme ils sont organisés "
mais " voyez comme ils s'aiment ".
Eglise de partout
Eglise des banlieues, des rues et des cités
Tu es encore petite, mais tu avances.
Tu es encore fragile, mais tu espères.
Lève la tête et regarde :
le Seigneur est avec toi.
Père GUY DEROUBAIX. Evêque de Saint Denis
Assemblée de sortie - 18 juin 2005 -Intervention de Jean Lavergnat
Parisien d'origine puis par choix, acteur ecclésial longtemps
à la tête d'une paroisse, intellectuel cherchant à
articuler expressions de foi et culture moderne, j'ai été
sollicité par l'Equipe Pastorale pour réfléchir en
votre compagnie à deux de vos questions, la seconde prolongeant
dans la durée la première :
1- Comment renouveler nos inspirations d'origines ?
2- Comment vivre nos engagements ?
Très loin de connaître avec précision la situation
actuelle du CPHB je me sers de la confiance que vous me faites pour vous
demander par avance d'excuser mes éventuelles gaffes. En effet,
si je vais bien tenter de répondre à ma manière aux
questions que vous m'avez posées, je risque en même temps
par mes remarques personnelles de bousculer certains de vos équilibres
internes
. Mais sans malice de ma part, croyez-le.
Selon les documents que m'a remis l'E.P. vous vous abreuvez à une
double source :
La parole biblique, notamment évangélique ;
La mission que l'Archevêque vous a confiée voici 30 ans et
qui s'exprime en une formule : être une présence d'Eglise
au cur de la modernité.
Concrètement pour le CPHB la modernité s'appelle Centre
Pompidou, Quartier de l'Horloge, Plazza, Châtelet etc.
Seulement
au cours des trente années qui viennent de s'écouler, beaucoup
de rides ont flétri le Centre Ville rénové à
l'heure de la " période Pompidou " ; le Centre a eu droit
à un lifting complet, les Halles devraient bientôt suivre.
Et sans bruit, à deux pas du 76 rue de la Verrerie, la Mairie a
confié au Secours Catholique l'animation d'un hôtel d'un
genre particulier : des SdF ont élu domicile à votre porte
Je ne continue pas une énumération d'événements
et de faits que vous êtes beaucoup plus à même que
moi de dresser. Je vais simplement à la lumière de ma réflexion
et de mes expériences, examiner vos deux sources d'inspiration.
Puiser à la source évangélique
Vous le faites personnellement et aussi à longueur de célébration,
de groupe de prière ou d'étude. L'aventure de Jésus,
sa geste comme l'on parle de la chanson de geste, vous en connaissez tous
les épisodes. Et pour chacun de ceux-ci vous tentez d'établir
un pont entre votre expérience et le récit évangélique.
Il est possible et même souhaitable de rechercher le même
lien avec l'ensemble du récit évangélique, par delà
la singularité de chacun des passages.
Aujourd'hui, de quoi ma référence à Jésus
est-elle nourrie ? Ce que les chrétiens disent à son sujet
en lui attribuant les titres de Christ, Juste, Saint, Fils Unique, Sauveur
etc. est dit de lui en propre, et donc souvent pour l'essentiel sans que
je sois personnellement impliqué dans ces reconnaissances. Or un
des traits de la modernité qui me touche est justement de ne pas
être dépossédé de mon histoire, de ma décision,
de ma responsabilité : je ne peux m'en remettre à Jésus
le Christ, le Juste, le Saint, le Fils, le Sauveur, sans plus ! Qu'avons-nous
donc en commun ?
A cette question, longtemps les réponses de type métaphysique
ont satisfait les croyants et certainement cela est encore le cas de nos
jours pour beaucoup d'entre eux. La réponse en terme de "
nature humaine " servait de passe partout suffisant. Telle n'est
plus la situation intellectuelle, du moins pour moi. De façon pragmatique,
je retiens pour l'heure un ternaire constitué des trois termes
: Résistance - Liberté - Initiative. Il me semble que Jésus
a résisté aux assignations, enfermements, règlements
qui visaient à l'assujettir à la Loi, au Temple, aux gouverneurs
civil comme religieux, à la foule, voire aux apôtres. Jésus
a refusé toutes les injonctions familiales, religieuses et civiles
et a librement pris l'initiative de constituer une équipe de disciples,
hommes et femmes mélangés, pour entendre avec eux dans leur
présent, la parole biblique, spécialement la Loi et les
Prophètes.
A la lumière de ce triptyque Résistance, Liberté,
Initiative, je vous propose donc à vous, CPHB, d'examiner votre
façon d'être " présence d'Eglise. " L'important
pour vous n'est pas d'indiquer à tout le diocèse de Paris
ce que devrait être l'église parisienne ; c'est plutôt
de vivre votre aventure d'atelier, de laboratoire ecclésial contemporain,
sans volonté d'expansion ou d'établissement d'un modèle
patenté. Quels sont vos modes de présence ? J'en discerne
4 principaux mais je peux tout à fait en avoir oublié de
plus importants : vous saurez me compléter au besoin ! Voici ces
modes :
Le bâtiment : monument, abri et uvre d'art
La communauté : organisation, fonctionnement (projets, chantiers).
Les services offerts aux passants comme aux fidèles et membres.
La prière et les célébrations.
Chacun de ces modes de présence peut-être examiné
pour lui-même et donner lieu à des initiatives fraternelles,
sans qu'il y ait de domaine interdit par avance. J'ai commencé
par le bâtiment, ce qui est un peu une provocation qui recoupe celle
du diocèse vous demandant voici plusieurs années d'intégrer
la paroisse... C'est un défi multiple : comment donner un signe
fraternel qui ne replie pas une assemblée sur son patrimoine, ou
sur un groupe socio-culturel fermé ? Il y a un avenir à
ouvrir, des frères à adopter en somme
.
Permettez-moi de vous raconter deux anecdotes : je ne les donne pas en
modèle mais en exemple de ce que peut induire la volonté
de tenir compte des gens, concrètement c'est-à-dire matériellement
et spirituellement :
Récit et présentation des prières à St Joseph
- Récit des Cabas du Jeudi-Saint
Témoigner dans ce monde moderne
Les Temps Modernes sont datés ! Après il y a le post-modernisme
puis le
A ce jour, quatre traits marquent de mon point de vue notre modernité
avec force :
L'individualisme
La mondialisation
Les nouvelles dépendances
Les formes de la culture
Ces traits sont complexes, ils entretiennent des liens réciproques
néanmoins ils dessinent une actualité suffisamment reconnaissable
et en même temps différenciée des années 1970
pour que je les retienne. L'an 01, Changer la Vie ont pris un coup de
vieux ou plutôt leur utopie est fortement tempérée
par le déroulement des événements ultérieurs.
Un autre ingrédient a changé considérablement : le
climat catholique où la mise en uvre du Concile a cédé
le pas à la Restauration
Alors n'oublions pas le ternaire
évangélique : Résistance, Liberté, Initiative
.
Reprenons donc avec plus de détails chacun des traits de la figure
de modernité que nous connaissons :
L'individualisme effréné va de pair avec l'augmentation
de la mobilité et l'amincissement voire l'effondrement des instances
de solidarités dans la profession, l'entreprise, la vie religieuse,
la famille aussi. Nous touchons de ce fait une des limites de la démocratie
politique que nous connaissons : les citoyens existent mais sans guère
de reconnaissance publique de leurs appartenances.
La mondialisation à Paris revêt des allures particulièrement
accentuées : capitale d'une ancienne puissance coloniale, point
de départ de nombreuses congrégations missionnaires, Paris
demeure une ville riche et attractive ; elle voit affluer des populations
multiples et ressent le choc des cultures, des religions, des langues
et des guerres.
La culture scientifique et technique a envahi la vie ordinaire par ses
produits beaucoup plus que par ses connaissances. Surtout, sans en être
directement responsable, cette culture a abouti à sur-valoriser
le résultat, la performance. Nous sommes dans l'ère numérique,
sous la domination des codes et des nombres ; la marchandisation générale
nous habitue à tout chiffrer
Les dépendances anciennes n'ont pas toutes disparu, loin s'en
faut, mais d'autres se font plus menaçantes, la drogue offrant
son emblème à la situation et masquant opportunément
la tyrannie de l'argent-roi. Culture et (ou de) dépendances
? Voir le rôle des Jeux
(Rapido)
Face à la modernité ainsi décrite, la responsabilité
chrétienne ne consiste pas à fulminer des mises en garde
et des condamnations. Pas davantage à camper dans un univers à
l'ancienne (est-ce même faisable ?) respirant une atmosphère
prétendument assainie des miasmes du présent. Sans doute
convient-il de résister à certains aspects de ces traits,
mais en innovant de façon à affranchir chacun de la tutelle
des pouvoirs anciens ou contemporains. Fondamentalement une communauté
chrétienne est formée de frères reconnaissant une
même source de vie, le Père qui est au ciel. Le CPHB doit
concourir à signifier cela, à rendre accessible la fraternité
pour le monde d'aujourd'hui. Au sein de la société française,
nous pouvons apporter notre note au concert de la Fraternité :
il s'agit moins d'une revendication à exiger que d'une tâche
à entreprendre ou à remettre sur le métier. Voici
deux exemples puisés dans la vie paroissiale et montrant que nous
pouvons lutter contre l'émiettement individualiste :
Les sorties annuelles en car (Senlis et la fête de la Musique)
La pièce du KT sur le cycle de Joseph
Dans la même veine ce serait bien que des chrétiens d'Ile
de France se mettent à phosphorer dans la perspective des JO de
2012.
Exemple de la Coupe du Monde foot et du Secours Catho
La Liberté et l'Initiative, si l'on conserve un schéma
d'organisation privilégiant les Projets, feront éviter les
difficultés de la militance (version altermondialiste ou révolutionnaire
: ce sont les mêmes difficultés) : la musique aussi peut
faire l'objet de projets à condition toujours de définir
une durée acceptable pour ceux-ci.
Un des grands domaines où les chrétiens peuvent aujourd'hui
épauler les pouvoirs publics dans le vivre ensemble fraternel :
les rencontres inter-religieuses.
Ex de la Fontaine aux religions.
Je ne sais si mes considérations ont retenu votre
attention, et si elles vous apportent les éclairages que vous attendiez
: discutons-en, car rien n'est intouchable dans ce que je vous ai décrit
et raconté. Je vous remercie de votre attention.
J. LAVERGNAT
Tapis volant
Le
remplacement du tapis est en question depuis plusieurs années,
les visiteurs et les artistes de l'accueil musical supportant mal sa saleté
et sa dégradation. En se déchirant il devenait dangereux
pour un piétinement public comme l'avait fait remarquer la commission
de sécurité de la Préfecture de Police. Son remplacement
par l'équivalent (tapis artisanal) est hors du budget réaliste
et moral du CPHB, car il doit être fait sur mesure et représente
plusieurs années de travail pour un atelier. La ville de Paris,
propriétaire, refusant (légitimement car il n'en vaut plus
la peine) de restaurer celui-ci, une solution complexe était à
mettre en uvre. Un tapis industriel est plus rigide qu'un tapis
artisanal et adhère moins. Sur un sol inégal et en déclivité
il glisse, se plisse et devient rapidement dangereux. Il faut le poser
sur un support, dalle ou plancher. Couler une dalle de ciment lisse étant
exclu, restait le choix d'un plancher ras du sol. Même neutre (medium
ou agglo), le coût est proche d'un vrai plancher, qui de plus offre
une amélioration acoustique intéressante. Le conseil de
l'Accueil Musical a donc voté à l'unanimité la transformation,
faisant bien sûr plus appel à sa raison qu'à son cur,
et en assure le financement. Le plancher pour cette année, un nouveau
tapis dans une seconde tranche de financement (non encore votée).
Ce chantier m'inspire deux types de commentaires : technique et institutionnel.
Comme je n'ai que 30 ans d'expérience professionnelle de scénographe
décorateur, j'ai bien sûr consulté deux collègues
pour être sûr de faire le bon choix, ce qu'ils ont confirmé.
Permettez-moi d'ouvrir une parenthèse : (" décorateur
" ne désigne pas ici un installateur d'appartement qui avec
beaucoup de goût transforme votre salon en terrain de golf et votre
chambre en salle d'opération, cela désigne celui qui, dans
un studio de cinéma, récrée le logement qu'un vieux
couple de retraités habite depuis 6O ans, avec toutes les petites
choses qui s'amassent au cours d'une vie). Il fallait cette compétence
car ce plancher doit " faire vrai ", c'est-à-dire devenir
invisible tellement il a l'air d'être à sa place. Tout y
concourt : choix de l'essence résistante (mais pas trop pour qu'il
se patine vite), de la couleur, de la largeur des lames et de leur assemblage,
hauteur au sol, rampes d'accès. Le tapis que l'on posera ultérieurement
dessus sera d'un prix plus abordable : alors pourquoi ne pas varier :
grenat profond pour le carême, jaune flamboyant pour Pâque,
blanc innocent pour Noël.
Institutionnellement cette transformation a créé des remous.
Les membres du CPHB et de la Paroisse ont été prévenus
très tôt dans l'année (pour aboutir à l'annonce
à la réunion finances et gestion du 20 mars), mais l'information
n'est pas passée. Il en va de souvent de même lorsqu'un groupe
ou une équipe réalise un projet qui est dans son domaine
de responsabilité, mais qui va rejaillir sur tous : groupe Chants,
groupe Expo, groupe Beaubourg, groupe travaux, etc
Si l'information
circule mal, ce n'est pas parce que l'Équipe Pastorale est composée
d'ayatollahs et que les responsables de groupes sont bouchés (on
ne peut pas les traiter ainsi et se désoler du manque de candidats).
C'est parce que les nombreuses instances qui interviennent dans ce type
de décisions communiquent mal entre elles : cela peut s'améliorer
si chacun en porte le souci, si nous respectons la compétence,
la responsabilité et le travail de chaque groupe, et si nous accordons
notre confiance à ceux qui ont accepté d'assumer ces tâches
au service de tous, en leur accordant aussi le droit à l'erreur.
JACQUES MERIENNE
Quelques suggestions à propos des commissions " Parole
" et " Célébrations "
à l'occasion de l'AG de sortie du CPHB, Juin 2005.
Vue la proximité des thèmes touchés par ces deux
commissions il me semble préférable qu'il n'y ait qu'une
seule commission.
Je vois mal comment on pourra travailler la problématique de la
" Parole " sans situer celle-ci dans le cadre de la célébration
sans l'y réduire, bien sûr.
Impossible d'imaginer de dire deux mots avec un minimum de sens sur la
célébration sans y inclure comme plat fort du menu la question
de la parole.
Pour ce qui est du Cahier de charges de cette commission :
-il faudrait reprendre l'ensemble des éléments rituels de
l'eucharistie par exemple et les confronter à la pratique de nos
célébrations en situant le rite et nos pratiques par rapport
au contenu théologique du rite, tout en prenant bien conscience
de la hiérarchie de ces éléments : il y a de choses
qui relèvent de la décoration et d'autres qui sont incontournables.
-La question de la participation de l'assemblée (sens, modalités,
limites) doit être réfléchie sérieusement.
Par exemple: quelle est la place de la musique ? Quelle musique ? Quel
est le rapport entre assemblée et " spécialistes "
de la musique ? Il faut savoir non seulement faire les choses mais également
le pourquoi.
-Quelles attitudes doivent être repensées et re-vécues
? Par exemple : démarche de réconciliation.
-Est-on suffisamment au clair sur les raisons pour lesquelles on lit l'évangile
dans la liturgie ? Et l'Ancien Testament ? Y-a-t-il lieu d'innover sur
ce point ? Pourquoi ? Comment ?
Concernant la feuille de route :
La commission devrait faire le point vers le mois de février pour
rendre compte à la communauté (ceux qui voudraient bien
s'y intéresser) de l'état de leurs travaux et recueillir
alors les réactions de la communauté en vue d'achever son
travail et proposer ses conclusions à l'assemblée de sortie.
JESUS ASSURMENDI
PROJET NUIT BLANCHE 2005 A SAINT MERRY
Motivations
" L'équipe Beaubourg a réagi à la situation
de Saint Merry dans un quartier envahi par la foule lors de la "
Nuit Blanche " (nuit du samedi 1er au dimanche 2 octobre 2005) en
pensant s'associer à cette manifestation par l'ouverture de l'église
tout au long de la nuit et par l'organisation d'un accueil de qualité.
" Cette année est également le trentième anniversaire
de la Communauté chrétienne Centre Pastoral des Halles Beaubourg
qui l'anime, avec dans son projet un lien étroit avec l'art contemporain
(musique et arts plastiques).
Contraintes et choix :
" Lors des années précédentes la circulation
piétonne dans les rues adjacentes étant intense, le choix
est fait d'une installation permettant une DEAMBULATION, au besoin canalisée,
mais conservant un caractère spontané et laissant libres
les différentes entrées.
" Un accompagnement musical est nécessaire, mais ne doit pas
faire doublon avec une " Fête de la Musique ". Notre désir
de faire avancer la question du Grand Orgue oriente vers une " nuit
de l'orgue ".
Descriptif du projet
(voir maquette et plan affichés)
" Le principe des Nuits Blanches (défini dès l'origine
par la Ville de Paris) est de proposer à un artiste plasticien
(au sens large, cela peut être un peintre ou un cinéaste)
d'habiter un lieu public avec une seule uvre pour une seule nuit.
Il ne s'agit donc pas d'une exposition, mais d'un rêve éphémère
qui envahit un lieu. L'uvre doit être originale (conçue
pour ce lieu) et accessible d'emblée à un large public (le
" public " des Nuits Blanches est majoritairement jeune et populaire).
" CHAISES ", par Hugo BONAMIN
" Est érigé un mur de chaises (celles de l'église)
qui se métamorphose progressivement en une toile peinte de grande
dimension (5x20m), dont la matière est translucide, représentant
des hommes pris dans des actions quotidiennes (par exemple : marcher,
courir, porter, et bien sûr s'asseoir !).
" Disposé en L dans la nef, il pourra atteindre quarante mètre
linéaire sur environ cinq mètres de haut.
" En complément du parcours de déambulation proposé,
dans les chapelles rayonnantes du chur, des toiles en déclinaisons
de celles du mur joueront comme un contrepoint (il s'agit de provoquer
la déambulation dans l'église, et non le stationnement devant
l'installation).
Thème et éléments signifiants :
" L'installation utilise les chaises comme objet trace du corps humain
(une chaise ne peut servir qu'à un humain) et comme représentation
du groupe humain (l'accumulation des chaises évoque l'assemblée
même en semaine quand il n'y a personne).
" Au fil des siècles, l'édifice EGLISE, vide au départ,
s'est rempli de chaises accompagnant l'évolution de la culture
religieuse : on est ainsi passé de la PROCESSION (déambulation
canalisée) rythmée par le chant à L'ECOUTE attentive
(assise) du texte. Tout en restant " rituelle " la liturgie
" manifestation " devient liturgie " spectacle ".
" L'installation propose le cheminement inverse : retrouver le corps,
non dans sa matérialité, mais dans sa dynamique.
" La transparence de l'ensemble aidera la lumière à
prendre la place de la matière pour nous rappeler la nature spirituelle
de l'homme.
Artiste plasticien : Hugo Bonamin
" Le choix a été fait de présenter un artiste
jeune (né en 1979) travaillant essentiellement en Argentine.
" On peut mieux le connaître en consultant le site www.bonamin.com
Un accueil inhabituel
Tout laisse à penser, si la Nuit Blanche à Saint Merry fonctionne
comme dans les autres lieux les années précédents,
qu'un grand nombre de personnes déambulera dans l'église
tout au long de la nuit (l'année dernière le Temple des
Billettes était encore presque plein à 4 heures du matin
!). D'autant plus de Saint Merry sera signalé sur le " parcours
officiel " édité par la Ville de Paris.
L'accueil est donc à concevoir entièrement. On peut envisager
de la simple équipe de sécurité qui veille à
ce que tout se passe bien, jusqu'à une équipe disponible
pour répondre aux questions, parler, proposer une pause-café
(la " chapelle des expositions " pourrait être aménagée
en lieu de pause, avec chaises -!!!!- et petites tables). Dans ce cas,
il faut prévoir une vingtaine de personnes jusqu'à 1 heure,
une dizaine ensuite jusqu'à 7 heures.
Pour exceptionnel qu'il soit, on voit bien que cet accueil se situe dans
le droit fil de ce que nous pratiquons à Saint Merry toute l'année
: être là simplement, dans la gratuité et la disponibilité,
pour que ceux qui passent sentent un peu " chez eux " le temps
de leur passage. Il s'agit s'insérer , sans à priori, notre
conception d'une " église habitée " dans une manifestation
parisienne qui recueille un large succès populaire.
Film argentin EL CIELITO
Mercredi 8 juin sortie sur les écrans d'un film argentin de Maria
Victoria Menis qui raconte les relations qui se tissent entre un jeune
vagabond de 20 ans et un bébé d'un an, le tout sur un fond
de crise sociale en Argentine.
Le scénario de ce film a été co-écrit par
Alejandro Fernandez Murray qui est venu en France il y a une quinzaine
d'années pour faire un CES en psychiatrie. Il a fait partie quelque
temps du groupe Amérique latine et a travaillé avec l'équipe
Accueil sur des jeux de rôle.
MARIE-HELENE PERROT
Pour un Sourire d'Enfant
Depuis 1995, l'association PSE (Pour un Sourire d'Enfant), a créé
une école à proximité de la décharge de Phnom
Penh au Cambodge, afin de scolariser les enfants en difficulté.
PSE cherche depuis longtemps de jeunes Français pour animer et
éduquer, au mois d'août, ces enfants qui n'ont pas tous la
chance d'être scolarisés. Le MEJ se propose de venir au Cambodge
pour aider PSE à organiser un camp d'été pour les
enfants.
Les 15 jeunes qui organisent ce projet recherchent donc une aide financière
pour l'achat de matériel, et les sorties pédagogiques, l'achat
de nourriture pour les enfants de la décharge, mais aussi l'embauche
d'interprètes cambodgiens.
Le groupe Partage de St Merri soutient financièrement notre projet
à hauteur de 500 euros, et par ailleurs, la vente de gâteaux
organisée dimanche 19 juin par le groupe des 12-25 ans a permis
de récolter 416 euros.
Je vous remercie très chaleureusement pour l'aide que vous apportez
à ce projet.
Wandrille
RESULTATS ELECTIONS CPHB - 29 mai 2005
Inscrits 486
Exprimés 255 - % des inscrits : 52,47
Blancs et nuls 11 - % des suffrages exprimés 4,31
Marie José LEDRU : 235 - % 92,16
Jean-Marc LAVALLART : 231- % 90,59
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