Le papier mai 2004

 

 

REUNION EQUIPE PASTORALE + CHARGES DE MISSION 7 avril 2004

La rencontre s’est déroulée en trois temps :

- présentation par l’équipe pastorale de ses travaux depuis le mois dernier, (rencontres avec notre évêque de secteur Mgr d’Ornellas, avec la paroisse, avec la commission aux affaires économiques ; projets de travaux pour l’église, et de conférence pour la communauté ; accueils de sans-papiers ; etc…) ;

- présentation par les chargés de mission de leurs travaux respectifs durant la même période, (nouvelles de la prochaine expo, et travail sur les fichiers informatiques ; dîner « transversal » des différents groupes de solidarité du CPHB ; préparation d’une information financière à la communauté, et clarification des conditions d’accueil des résidents ; préparation d’une célébration et d’une table-ronde à l’occasion de l’ordination de Jean-François Petit, préparation des offices et déroulement de la Semaine Sainte, et exposition sur les Temps de Pâques ; nouvelles de l’accueil et du café-rencontre ; diverses rencontres entre chargés de mission et responsables de groupe…) ;

- réflexion sur l’assemblée de juin, à partir du travail préparatoire déjà bien avancé (documents de travail, programme des journées, intervenants extérieurs…).

L’excellent bœuf-carottes-patates d’accompagnement nous a aidés à reprendre quelques-unes de nos forces, après et pendant ces riches échanges et cogitations. Bonnes Pâques ! On se revoit en mai.

Blandine AYOUB

XAVIER RIMAUD QUITTE PARIS

Xavier Rimaud a l’impression de connaître, maintenant, peu de monde à Saint-Merry. Nous souhaitons lui faire savoir que ce n’est pas tout à fait vrai !

Xavier est paroissien de Saint-Merry depuis une bonne quarantaine d’années. Quant au Centre pastoral, je peux donner un témoignage personnel, pour être arrivé ici avec les fondateurs (plus précisément, dans les pas de Jean-Claude Thomas). Je me rappelle avoir fait la connaissance de Xavier Rimaud dès 1975 : je garde l’image d’une rencontre, au premier étage, avec Xavier de Chalendar et Jean-Claude Thomas, car l’un et l’autre avaient senti que Xavier Rimaud était ici une des premières personnes à écouter. Il nous a parlé du Festival du Marais et des concerts qui avaient été donnés à Saint-Merry dans les années soixante. Bien plus tard, j’ai vu notre Xavier avec de grands anciens de l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du Paris historique : leur amitié témoigne de la qualité de cette aventure.

C’est donc avec Xavier que j’ai découvert le monument et son histoire. Ensemble, nous avons commencé à faire des visites régulières de Saint-Merry : c’était en 1976.

Et depuis tout ce temps, j’ai vu évoluer le style et le fond. Comment, en partant d’un monument et d’œuvres d’art du passé, faire entendre un témoignage de foi pour aujourd’hui ? Comment exprimer ce que le gothique porte de désir de lumière ? Comment dire ce que le baroque exprime sur le monde et la Création ? Que signifie ce rideau de théâtre qui s’ouvre sur les Pèlerins d’Emmaüs de Charles Coypel ? Les théologiens et les exégètes sont convoqués avec les historiens d’art pour faire parler les pierres.

Je parle d’art ancien : ne croyez pas que Xavier soit pour autant, comme moi, ignorant de l’art contemporain : il suit l’évolution des choses depuis les lendemains de la seconde Guerre mondiale !

En 1977, Alain de La Morandais a décidé de confier à une association la gestion du produit de l’Accueil musical, et nous avons fondé les Fabriciens de Saint-Merry : c’était bien sûr avec Xavier, qui apportait sa compétence juridique.

Le café-rencontre du lundi – ouvert à tous les passants – accueille des personnes esseulées, des gens parfois en grande souffrance ? Xavier donne la main. Il s’associe aussi avec plaisir aux habitués de la messe de midi, en semaine, lorsqu’ils partagent, une fois par mois, un casse-croûte autour du frère Christian.

Et cette présence constante, dans les liturgies, dans les fêtes et les deuils. Ce compagnonnage fraternel qui va nous manquer – me manquer – sévèrement.

Car Xavier, inquiet pour sa vue, a pris la décision de partir pour Dole, près de ses racines familiales, près des siens, et de s’établir dans une maison où il pourra rester même si sa vision diminue encore.

Tout ce long discours pour en venir à l’invitation qui suit, et qui ne vise qu’à entourer notre ami à la veille de son départ.

Jean-Claude Richard

Nous nous réunirons autour de Xavier Rimaud, le dimanche 16 mai vers 13 heures, à Saint-Merry. Que notre présence soit assez joyeuse et amicale pour lui donner envie de revenir !

L’ATELIER DE LA PAROLE

Quelques échos de notre Atelier de la Parole que j’ai bien envie de vous faire connaître.

Nous n’y sommes jamais trop nombreux ; il y a les fidèles et ceux qui viennent de façon épisodique.

Comment y suis-je venue moi-même ? et pourquoi ? Parmi les différents ateliers proposés, j’ai choisi celui qui m’aiderait à aller vers les autres et à sortir de ma timidité. Désirant participer davantage aux célébrations, je devais parvenir à affronter la lecture au micro.

Grâce à Jean Verrier, qui anime cet atelier, et nous consacre deux bonnes heures pour ne pas dire plus, quelques samedis après-midi de l’année (de 14 h15 à 16h). Nous nous enrichissons de son savoir : n’oubliez pas qu’il est universitaire, mais il se met toujours à notre portée. Nous commençons chaque séance par de petits exercices dont certains ne sont pas dépourvus d’humour, avant d’aboutir à la lecture des différents textes concernant nos célébrations du dimanche.

Outre la façon d’apprendre à « vraiment bien lire », nous creusons en même temps la signification des textes, ce qui nous est très profitable.

Un grand merci à toi, Jean, pour tout ce que tu nous apportes – et à tous les autres participants avec lesquels se sont créés de vrais liens d’amitié.

Rejoignez-nous ! Vous ne serez pas déçus !

Marie-Hélène Cheylus

DES NOUVELLES DE VIETNAM +

le projet soutenu par la commission Partage :Dúc Linh 29 mars 2004.

Voilà 2 fois en 2 ans que le Viêtnam est à la une pour les épidémies, mais cette fois les paysans sont gravement concernés. Des villages entiers sont quasi sinistrés, là où il y avait des concentrations de grands élevages. Dans les 200 villages où travaille Viêt Nam Plus, il semble bien que par chance pas un animal n’ait été touché! Mais dans le district voisin les animaux sont morts en masse. Les autorités ont partout réagi promptement : transport et vente interdits, dans des provinces entières, élimination des animaux, incinérés vifs … Les prix ont évidemment chuté ! Les paysans ont arrêté de nourrir les animaux, à court d’argent. Et quand ils le peuvent, ils vendent, à n’importe quel prix.

Thân a mis sur pied un barrage contre l’épidémie avec les services du district et…Il semble que la crise soit passée : le gouvernement l’a déclaré, les poulets peuvent à nouveau voyager ! Mais il faudra du temps pour remettre la production en route. Thân pense à la suite : l’élevage est une des ressources des petits paysans, un revenu complémentaire indispensable. Mais les cheptels ont été amputés, et aujourd’hui le prix des poussins a doublé ! La viande de poulet est à 1 euro le kilo et plus, une augmentation de 30% par rapport à avant la crise.

Propos recueillis par Bernard KERVYN, Dúc Linh, le 18/03/2004

DEPART

Nicolas GUERIN a annoncé dimanche la fin de son mandat mais ne sait pas qui le remplacera.

Les articles que vous souhaiteriez écrire dans « Le Papier » sont à adresser à Michèle Dauger ou Marie-José Lecat-Deschamps