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Lectures : Livre de la Sagesse (Sg 9, 13-18) Accueil « Commencer par s’asseoir » ces mots que nous avons
choisi d’écrire sur le lutrin ne sont pas que de circonstance
ponctuelle, même si nous sommes en train de rejoindre nos chaises
tranquillement ! Pourtant, nous savons secrètement que la voie ouverte par Jésus, sur la quelle il invite à s’engager quiconque veut être son disciple est bien le sens profond de toute vie de chrétien. Ne peut-on se demander si la question inquiète de certains sur
leur identité chrétienne n’est pas l’écran
qui leur cache la réponse donnée par Jésus tout au
cours de sa vie ? Nous allons en juger chacun en écoutant les lectures de ce jour. Alors, « commencer par s’asseoir », conseil amical de prudence que nous offre Jésus et qui nous invite à poser des moments d’arrêt dans le flot rapide et encombré de nos vies .Ainsi maintenant.
Votre présence, anciens et nouveaux fidèles, personnes de passage, forme un espace et un temps fraternels pour accueillir, entendre, prier avec les paroles de l’Ecriture qui nous sont données en ce jour . Marie-Thérèse Joudiou A la première écoute ce texte de l’Evangile de Luc
peut nous apparaître, déroutant, mais plus encore scandaleux
et tyrannique ! Reprenons le texte de l’Evangile : « De grandes foules faisaient
route avec Jésus ! ». Il me semble qu’il s’agisse
de faire route avec Jésus, de se mettre à sa suite, d’être
en marche avec lui ! Nous pouvons reprendre les premiers versets de cet Evangile. Je crois
vraiment qu’il s’agit de notre propre vie ! Alors qu’en
faisons-nous ?
« Sans me préférer… » A première lecture, ces mots ne peuvent-ils pas être entendus
comme irrecevables, excessifs, tyranniques ? La première conversion qui nous est demandée, à nous chrétiens, c’est celle de notre regard porté sur le Christ et celle de notre écoute. Et si cette parole était à recevoir comme étant
celle de l’excès, de la démesure de l’amour,
faisant écho à la voix du Dieu biblique, jaloux et passionnés,
qu’avaient pressenti les prophètes ? « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite…
» Dans mon existence, quelles sont ces croix, visibles ou dissimulées, sur lesquelles je me fixe ou sous lesquelles je me ploie, et que le Christ m’appelle à déraciner, non pour les nier mais pour les lever ? S’agit-il d’un choix entre l’Amour des autres et l’Amour
de Dieu ? Gérard Wybo
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