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Célébration du Dimanche 11 février 2007
Bonjour à tous, les nouveaux, ceux qui sont de passage, les habitués. La célébration eucharistique d’aujourd’hui sera portée par les enfants et les jeunes de notre communauté : les 3-7, les 7-11, les 11-15, les 15-18… Nous sommes invités, tous, à vivre à leur rythme et à leur son cette eucharistie. Nos habitudes vont changer et…c’est tant mieux ! Les textes d’aujourd’hui sont centrés sur les béatitudes : Quand on pense béatitudes on va chez Matthieu. Elles sont plus douces, en apparence. Cette année l’évangile de Luc nous est proclamé. Il a aussi ses béatitudes… et ses malheurs ! Heureux…malheureux ! Jérémie nous met devant le choix : confier dans l’homme, confier en Dieu. L’alternative n’est pas aussi simple. Mais la question nous est posée : richesse, rire-rigolade, panse et bombance, calme plat et surtout pas d’histoires : malheur. Pauvreté, larmes, faim et persécution : heureux. Serions-nous invités au masochisme choisi ? Malheureux…heureux. Pas facile ! Au nom du Père, du Fils et du saint Esprit. Jésus Asurmendi Méditation à la manière d’une prière eucharistique.
Etait-il masochiste notre seigneur Jésus ? Ou bien, est-il un véritable « Jésus bonbon » ? Ni l’un ni l’autre, Dieu notre Père. Seulement il a été lucide et honnête. Il n’a pas cherché la souffrance. Il l’a seulement assumée quand elle fut nécessaire pour dire ce qui est valable dans la vie des hommes, quand il s’est agi de montrer par et dans sa vie le sens des choses et des événements. Quand il a fallu donner une vraie réponse à la recherche de bonheur des hommes. Et cette honnêteté, cette intégrité l’a conduit à la croix. Mais son chemin ne s’arrête pas sur la colline où la croix fut plantée. Son chemin traverse la mort et il est Le Vivant parmi nous. Et il nous a laissée, donnée sa vie même pour qu’à notre tour nous puissions vivre et toucher le gros lot du bonheur. Que l’Esprit Saint fasse donc de ce pain et de ce vin les signes visibles du Corps du Christ, nourriture pour tous. Oui, nous nous souvenons de ton Fils, notre Seigneur Jésus. Nous faisons mémoire de Lui. C’est à dire, en célébrant sa mort et sa résurrection, lui le crucifié ressuscité est présent parmi nous, avec nous. Nous te remercions pour cette présence, pour ce mémorial. Et nous attendons qu’il revienne. Nous sommes concernés au premier chef par ces béatitudes
et ces malheurs. Comme tous les hommes. Passer de l’un à
l’autre, du malheur au bonheur : voilà notre chemin. Aller
du côté de ce qui vaut la peine, de ce qui donne sens. Jésus Asurmendi
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