Rapport d'activités 2004/2005
 

 

CPHB - Assemblée de sortie- 18 juin 2005

Débat Célébrations



Nous savons l'importance qu'ont les célébrations à St Merry. Il ne suffit pas de parler de Dieu, il faut dialoguer avec lui. Nous le faisons en notre nom et au nom de tous les hommes.

Les messes dominicales sont devenues une " image de marque " du CPHB, ce qui laisserait penser qu'elles sont stéréotypées, ce qui est loin d'être le cas. Dans l'Église, la question des messes est à la fois passionnelle et figée. Toute créativité doit se faire en interprétant la tradition dans le respect de chacun : " Ce n'est ni sur cette montagne ni a Jérusalem que vous adorerez le Père, mais en esprit et vérité. " A St Merry, elles sont l'œuvre de la communauté et l'occasion pour elle d'exercer sa pleine coresponsabilité. Mais d'autres célébrations existent : convient-il que la communauté s'y investisse aussi, au besoin d'une autre manière (petites équipes, délégués, etc) ? Pour ouvrir ce débat deux arguments sont à garder en mémoire :
- 1°- la mission de l'Église ne se divise pas, si l'on s'engage personnellement dans un domaine particulier, c'est en sachant que d'autres, avec lesquels on est en communion, s'engagent dans d'autres terrains tout aussi essentiels ;
- 2°- on ne peut pas tout faire !

UNE CELEBRATION POUR TOUS
Les célébrations sont des lieux de coresponsabilité. " Quand personne ne vient préparer, on ne célèbre pas ! " On en arrive rarement à cette extrémité, mais ne risque-t-on pas d'en arriver à l'autre extrémité, que l'assemblée viennent " consommer " la messe préparée par un petit groupe d'irréductibles ? Si chacun se décide à venir préparer deux lundis dans l'année, cela assure un groupe de dix personnes à chaque préparation. C'est cela qui fera de nos célébrations une prière originale et vivante.

DES CELEBRATIONS POUR TOUS
Les célébrations sont des lieux d'unité dans la diversité. Le mercredi à 19h, celle des origines du CPHB, avant que ne soit organisée la messe du dimanche : cette célébration en semaine subsiste un peu comme un organe témoin. La prière n'en est pas moins sincère. Lieu de partage très fraternel, elle peut se développer comme une étape simple et spontanée de prière, voire de réconciliation, dans la semaine. Le samedi soir à 18h30 : elle s'oriente vers une dimension musicale ouverte à des artistes professionnels. Sa liturgie est à recomposer pour qu'elle soit en même temps un moment spirituel fort, enracinée dans la vie.

La célébration du dimanche 11h15 : elle rassemble une nombreuse assistance et est un rendez-vous hebdomadaire du CPHB. Elle pourrait" bouger " plus, non pour le plaisir de surprendre ou de choquer, mais parce que la vie bouge et nous bouscule, et que la parole de Dieu est feu ou brise selon d'où vient et où va l'Esprit. Pour nous y aider un autre projet est présenté (Parole d'Église). D'autres célébrations : elles sont proposées à titre exceptionnel, pour des temps liturgiques importants (Semaine sainte), ou tel ou tel événement. Réagir par la prière à des événements du monde est aussi possible, même de manière improvisée, Internet nous permettant d'être plus réactifs. D'autre part, puisque des besoins existent, célébrer avec les enfants et les jeunes, pourrait aussi devenir plus habituel.

La place des " jeunes générations " : Enfin, offrir aux jeunes générations (15 à 30 ans) un temps de célébration " à elles ", dans l'esprit du CPHB mais à leur manière (et à leur horaire ! pour tenir compte de leur rythme de vie) parce qu'elles ont besoin d'inventer leur vie en Église, pour elles comme pour nous, permettrait aussi de pousser un peu plus loin notre mission.