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CPHB - Assemblée de sortie- 18 juin 2005
Débat Célébrations
Nous savons l'importance qu'ont les célébrations à
St Merry. Il ne suffit pas de parler de Dieu, il faut dialoguer avec lui.
Nous le faisons en notre nom et au nom de tous les hommes.
Les messes dominicales sont devenues une " image de marque "
du CPHB, ce qui laisserait penser qu'elles sont stéréotypées,
ce qui est loin d'être le cas. Dans l'Église, la question
des messes est à la fois passionnelle et figée. Toute créativité
doit se faire en interprétant la tradition dans le respect de chacun
: " Ce n'est ni sur cette montagne ni a Jérusalem que vous
adorerez le Père, mais en esprit et vérité. "
A St Merry, elles sont l'uvre de la communauté et l'occasion
pour elle d'exercer sa pleine coresponsabilité. Mais d'autres célébrations
existent : convient-il que la communauté s'y investisse aussi,
au besoin d'une autre manière (petites équipes, délégués,
etc) ? Pour ouvrir ce débat deux arguments sont à garder
en mémoire :
- 1°- la mission de l'Église ne se divise pas, si l'on s'engage
personnellement dans un domaine particulier, c'est en sachant que d'autres,
avec lesquels on est en communion, s'engagent dans d'autres terrains tout
aussi essentiels ;
- 2°- on ne peut pas tout faire !
UNE CELEBRATION POUR TOUS
Les célébrations sont des lieux de coresponsabilité.
" Quand personne ne vient préparer, on ne célèbre
pas ! " On en arrive rarement à cette extrémité,
mais ne risque-t-on pas d'en arriver à l'autre extrémité,
que l'assemblée viennent " consommer " la messe préparée
par un petit groupe d'irréductibles ? Si chacun se décide
à venir préparer deux lundis dans l'année, cela assure
un groupe de dix personnes à chaque préparation. C'est cela
qui fera de nos célébrations une prière originale
et vivante.
DES CELEBRATIONS POUR TOUS
Les célébrations sont des lieux d'unité dans la diversité.
Le mercredi à 19h, celle des origines du CPHB, avant que ne soit
organisée la messe du dimanche : cette célébration
en semaine subsiste un peu comme un organe témoin. La prière
n'en est pas moins sincère. Lieu de partage très fraternel,
elle peut se développer comme une étape simple et spontanée
de prière, voire de réconciliation, dans la semaine. Le
samedi soir à 18h30 : elle s'oriente vers une dimension musicale
ouverte à des artistes professionnels. Sa liturgie est à
recomposer pour qu'elle soit en même temps un moment spirituel fort,
enracinée dans la vie.
La célébration du dimanche 11h15 : elle rassemble une nombreuse
assistance et est un rendez-vous hebdomadaire du CPHB. Elle pourrait"
bouger " plus, non pour le plaisir de surprendre ou de choquer, mais
parce que la vie bouge et nous bouscule, et que la parole de Dieu est
feu ou brise selon d'où vient et où va l'Esprit. Pour nous
y aider un autre projet est présenté (Parole d'Église).
D'autres célébrations : elles sont proposées à
titre exceptionnel, pour des temps liturgiques importants (Semaine sainte),
ou tel ou tel événement. Réagir par la prière
à des événements du monde est aussi possible, même
de manière improvisée, Internet nous permettant d'être
plus réactifs. D'autre part, puisque des besoins existent, célébrer
avec les enfants et les jeunes, pourrait aussi devenir plus habituel.
La place des " jeunes générations " : Enfin, offrir
aux jeunes générations (15 à 30 ans) un temps de
célébration " à elles ", dans l'esprit
du CPHB mais à leur manière (et à leur horaire !
pour tenir compte de leur rythme de vie) parce qu'elles ont besoin d'inventer
leur vie en Église, pour elles comme pour nous, permettrait aussi
de pousser un peu plus loin notre mission.
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