Le CPHB a réalisé une enquête sociologique au mois de février 2000, en distribuant un questionnaire au cours de la célébration. Voici les premiers éléments de synthèse. Qui fréquente le Centre Pastoral ? - Des femmes (58,5 %) plus que des hommes (41,5 %) - c'est
le lot de toutes les églises. Le phénomène est plutôt moins accentué chez
nous. Sur l'ensemble de ces critères (sexe, habitat, niveau social, niveau d'étude) le recrutement est relativement proche de ce qu'il était dans le CPHB des origines (mesuré lors d'une précédente enquête en 1986). En revanche il y a un critère sur lequel l'évolution est sensible, c'est
celui du vieillissement de la population. Pourtant la moitié
des personnes interrogées ne fréquentaient pas le CPHB il y a 15 ans.
En d'autres termes, les partants - assez nombreux - n'ont pas été remplacés
forcément par des plus jeunes. La "culture Saint Merri" tend à
devenir une culture de génération. Dernière caractéristique de notre public : une fréquentation dominicale très souple. Les assidus, qui viennent tous les dimanches, ne représentent que 46,5 % des participants. Les intermittents (un dimanche sur deux environ) pèsent 24,5 %, les occasionnels (un dimanche sur trois ou quatre) 14 %, et les participants accidentels (plus rarement) 11,5 %. Cette liberté est à la fois une richesse, et une difficulté pour le CPHB. Connaissance et pratique des activités du CPHB La connaissance de l'existence des nombreuses activités qui gravitent
autour de Saint Merri est dans l'ensemble assez bonne. Elle varie de 60
% (le groupe de réflexion sur l'art contemporain) à 90 % (les concerts
de l'Accueil musical). Entre savoir et faire, il y a souvent un pas considérable. 28 % ont déjà effectivement participé au cours de ces deux dernières années à un groupe de réflexion, et 19 % à un groupe d'action (ce sont d'ailleurs souvent les mêmes personnes). Les chiffres concernant directement la célébration sont à la fois plus forts (40 % ont déjà donné la communion) et plus faibles (16 % ont déjà préparé la célébration du dimanche, et 14 % pris la parole au micro). Sur ces deux points, on note une baisse préoccupante de l'implication par rapport à l'enquête de 1986, où les chiffres étaient respectivement de 28 % et 26 % !). Quant à la participation directe à la vie de la communauté, elle a été évaluée à trois niveaux : la participation financière (en dehors de la quête) : 54 % seulement contribuent, alors que l'enjeu est considérable. L'assistance aux assemblées générales de début et de fin d'année : 37,5 %. Et l'appartenance à l'équipe pastorale : par définition, cette activité concerne peu de personnes, mais la préoccupation vient plutôt de l'avenir : 1 % seulement sont prêts à se présenter un jour, et 5,5 % à se présenter "éventuellement". La communauté n'est pas constituée que de "consommateurs passifs". Beaucoup d'activités touchent un nombre considérable de personnes. Mais quand il s'agit de s'engager beaucoup plus fortement ou de prendre des responsabilités (préparation du dimanche, équipe pastorale, etc...) les chiffres s'effondrent : il y a toujours à Saint Merri des gens pour participer, mais il n'y a pas assez de monde pour assumer. La question de la relève reste entière.
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